Assemblée générale Accueil Paysan Limousin

Vendredi dernier, nous étions à l’assemblée générale de l’association Accueil Paysan Limousin.

Nous étions accueillis par Jéhan, Coline et Laurent des chambres d’hôtes et table paysanne  » les Soleils » à Mérinchal. Café, thé et crêpes sucrées étaient à notre disposition pour nous remettre du trajet enneigé que nous avons tous effectué pour atteindre cette petite commune de Creuse.

Une vingtaine de membres de l’association étaient présents.

Présentation des différents rapports, moral, d’activités et financier, par l’animateur de l’association.

Accueil Paysan Limousin a 40 structures adhérentes, fermes et acteurs ruraux. Une grande variété de prestations y  sont représentés : produits paysans, chambres d’hôtes, tables paysanne, ferme pédagogique, accueil d’enfants, gîtes… Tous les publics y sont accueillis : enfants, familles, groupes, maison de retraites, personnes handicapées.

L’accessibilité financière aux prestations est d’ailleurs une valeur partagée par tous les membres de l’association.

Les échanges ont été riches et parfois vifs, l’année 2013 ayant été une année difficile pour l’association.

Le Conseil régional a diminué son soutien à Accueil Paysan Limousin. Le type d’accueil touristique que nous développons collectivement, alliant qualité de l’accueil, convivialité, partages de savoirs et prix modestes ne semble pas correspondre aux « standards »  des décideurs administratifs et politiques.

La journée, ponctuée d’un repas chaud très apprécié, s’est terminée par la désignation du nouveau Conseil d’Administration. Le nouveau CA, combatif et solidaire, est décidé à relever les défis de 2014 et à renforcer la dynamique associative des paysans accueillants.

 

 

Assemblée Générale Accueil Paysan Limousin à la Ribière de Bord

Lundi dernier, nous avons accueilli l’assemblée générale Accueil Paysan Limousin à la ferme.

Assemblée Générale Accueil Paysan Limousin

Les échanges ont été riches et constructifs.

Un pari un peu risqué de la part des responsables de l’association de vouloir réunir des paysans au mois de mars. Les travaux des champs reprennent, les vaches vêlent et la saison d’accueil recommence… Toutefois, une vingtaine de structures adhérentes était présente et la réunion s’est fort bien déroulée dans une ambiance , comme toujours chez Accueil Paysan, conviviale et studieuse.

Assemblée Générale Accueil Paysan Limousin

Quelques participants attentifs.

Assemblée Générale Accueil Paysan Limousin

Le repas se prépare.

Adhérents à Accueil Paysan depuis 2005.

Nous avions envie de rejoindre un réseau d’accueillants afin de pouvoir partager nos expériences, construire des solidarités, tisser du lien social.

Nous avons pu aussi participer à des projets, des missions à l’internationale comme notre 1er voyage au Burkina Faso.

Anne-Marie est impliquée au sein du Conseil d’Administration depuis plusieurs années, ayant été la responsable légale de l’association ( il n ‘y a pas de « président » à AP limousin), trésorière et enfin trésorière adjointe. .

Nous nous trouvons bien au sein de ce mouvement associatif où la plupart des adhérents sont devenus des amis. Des jeunes nous ont rejoints ces dernières années comme Benjamin Andrieux  par exemple,  les plus anciens restant membres même avec une activité d’accueil réduite.

La philosophie d’Accueil Paysan s’exprime dans sa Charte de Qualité :

– 1 – Accueil Paysan est partie intégrante de l’activité agricole. Il réunit dans la solidarité et le respect de l’environnement, paysans, retraités, acteurs ruraux et paysans de la mer.

– 2 – Accueil Paysan est acteur de vie. L’accueillant fait connaître son métier, son environnement et son lien à la terre.

– 3 – Accueil Paysan est pensé, organisé et animé par ceux qui en vivent.

– 4 – Accueil Paysan est pratiqué dans un souci d’échanges et de respect mutuel.

– 5 – Accueil Paysan est facteur de développement local, il maintient la vie en milieu rural.

– 6 – Accueil Paysan se veut ouvert et accessible à tous.

– 7 – L’accueillant garantit l’origine et la qualité des produits paysans qu’il propose.

– 8 – Accueil Paysan propose un confort adapté à l’habitat local.

– 9 – Accueil Paysan, avec tous les paysans du monde, est international.

Alors faites comme nous, partez en vacances avec Accueil Paysan dans le monde entier. Un tourisme différent, proche des habitants, de la « vraie » vie.

www.accueil-paysan.com

Le monde merveilleux d’Hocinia et Jean-Noël.

A Sérandon en Haute- Corrèze, nous avons des amis, Jean-Noël et Hociana, adhérents Accueil Paysan, comme nous.

Nous avons passé deux jours de rêve chez eux, au mois de juillet, un moment de grande convivialité, de discussions, de découvertes.

Ils habitent une petite ferme avec une vue formidable sur les monts du Cantal, en particulier le Puy Mary. Le matin, vous pouvez assister au lever de soleil sur les montagnes : inoubliable !

Hociana et Jean-Noël accueillent chez eux dans l’ancienne chambre de leurs fils,aménagée en chambre d’hôtes, partagent les repas avec leurs hôtes à la table familiale .

Ils sont forestiers, entretiennent leurs bois et ceux de voisins propriétaires.

Ils ont quelques animaux, des poules, des chèvres, des brebis, jardinent un grand potager et une pépinière d’arbres fruitiers. Nous y retournons en février ou mars pour apprendre à faire des greffes.

Leur jardin recèle pleins de secrets. La promenade devient une chasse au trésor car Hocinia est une artiste. Avec des objets de récupération, elle crée un monde imaginaire et merveilleux caché au détour d’un rang de carottes, au bout d’un sentier..

Pour découvrir leur monde merveilleux, il vous faudra y aller et très certainement y retourner.

Pour les contacter :

Hocinia et Jean-Noël CHAMPROY,

Bellegrade
19160 Serandon
FRANCE
Tél : (+33) (0)5 55 95 96 21
Tél 2 : (+33) (0)6 30 26 75 97

http://www.accueil-paysan.com

 

 

Assemblée générale de la Fédération Nationale Accueil Paysan 2012

Vendredi dernier 29 novembre, Accueil Paysan Limousin a accueilli l’Assemblée Générale de la Fédération Nationale « Accueil Paysan ». La réunion s’est tenue au Souffle Vert sur la commune de Cussac au sud de la Haute-Vienne.

150 Délégués, venus de toute la France, se sont retrouvés dans la belle salle communale du Chapiteau de la Fontanelle.

Rapport moral, d’activités, financiers, d’orientation se sont suivis  toute la journée, devant une assemblée attentive et  participative.

Un échange avec les Amis d’Accueil Paysan a conclu les travaux de la journée.

Assemblée Générale de la Fédération nationale Accueil paysan

AG de la Fédération nationale Accueil Paysan

Toute l’assemblée s’est ensuite retrouvée pour un repas préparé avec des produits locaux. Repas animé par deux musiciens dont un paysan et un conteur local, paysan à la retraite.. Une bien sympathique soirée.

Anne-Marie et moi, nous avons participé aux aspects logistiques de la journée : préparation de la salle, repas des régions le midi, servir le café, faire la plonge et .. le reportage photo de la journée.

Je vous en propose quelques images.

Visite de nos amis Burkinabés

Nous avons reçu la semaine dernière pendants 6 jours les paysans Burkinabés chez qui nous sommes allés en 2010.
Pour un d’entre eux trois, il s’agissait de la première visite en france… Les deux autres étaient déjà venus une fois.
Que de découvertes !

Ils sont venus dans le cadre des rencontres internationales de la fédération Accueil-Paysan.

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Dapélogo, une commune au Burkina Faso

Comme lors de notre premier voyage en Oubritenga, fin 2009, nous avons rendu visite aux paysans de PIGHIM, concession KOANDA, commune de Dapélogo.
Nous y arrivons en fin de journée pour rester 3 jours. Les « vieux » nous sont présentés et nous accueillent. Hassami qui est le réfèrent de la concession pour Accueil-paysan, nous accompagne et nous guide avec Malik, son frère, pour découvrir sa commune. Hassami est conseiller municipal, implique dans le développement local d’associations de paysans.
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On visite ainsi la mairie et la bibliothèque proche, l’école maternelle, les centres d’alphabétisation, les marchés…
[simage=389,320,y,center] La bibliothèque a été créée en 2007 et accueille enfants et adultes. Elle est tenue par un instituteur du village. Les livres sont pour la plupart donnes par des ONG, des visiteurs « blancs », des communes françaises en lien par jumelage. Dapélogo est jumelée avec Loudun (86 – France)
La commune est très étendue et regroupe de nombreux villages, comptant 35000 habitants au total. Le budget total de Dapélogo est de 115 millions de CFA (soit moins de 200 000 euros) pour assurer l’éducation, les soins, qui sont prioritaires, l’état civil, etc… Aussi les aides des coopérations de nombreux pays, francophones ou pas, sont essentielles pour aider au développement. On trouve des forages financés par la Chine, la région Limousin, plusieurs écoles primaires financées par la région Limousin, des aides de Suisse, Canada, Belgique,etc.
Les centres d’alphabétisation accueillent les femmes ou jeunes filles qui n’ont pas eu la chance d’être scolarisées.
[simage=384,320,y,center] L’enseignement est fait en Moré. Les garçons sont généralement plus scolarises que les filles. La situation évolue, à l’école maternelle ou enseigne Evelyne, la deuxième femme de Hassami, des filles et des garçons ont, des trois ans, des activités d’éveil, de préparation a la lecture et l’écriture.
[simage=395,320,y,center] Pour améliorer la sante il y a des campagnes de vaccination. Dans la concession de Hassami (famille KOANDA) la prochaine vaccination qui est obligatoire, contre la poliomyélite va concerner les 85 enfants de moins de 5 ans. Les services de soins viennent sur place pour vacciner.
Le centre des soins le plus proche de la concession est à Tamporin (5/6 kms). S’il y a besoin de soins ou de médicaments, il faut faire plusieurs kms et tout le monde n’a pas de « 2 roues »…
Les mairies qui ont été créées en 2005, ont un rôle important dans les choix de développement et tiennent compte des besoins

Chez Nicolas Ouedraogo

Depuis hier, nous sommes chez Nicolas Ouedraogo. Nous sommes accueillis dans sa famille comme des princes, cela en est même gênant, nous qui voulons partager leur quotidien de paysan Burkinabé.

Elisabeth, sa femme, nous prépare des repas délicieux à base de pâtes ou de riz. Nous lui avons plusieurs fois dit que nous voulions manger le tô comme eux mais elle semble penser que ce n’est pas assez bien pour nous.
[simage=380,320,y,center] Au fil de la journée, elle accepte de nous laisser l’aider pour battre le mil, égrainer le mais blanc ou faire la plonge. Il n’ y a pas de courant dans la concession et donc pas de télévision, ni d’Internet. La journée est rythmée par la préparation des repas, aller chercher l’eau, l’oseille au barrage pour faire la sauce, les rires et les pleurs des enfants, la sieste au moment de la forte chaleur de la journée.

Nous dormons dans une case carrée couverte de tôle. La crainte d’avoir trop chaud en pleine nuit était fausse. La porte et la fenêtre ouvertes laissent entrer la fraicheur d’une belle nuit de pleine lune.
[simage=381,320,y,center] La nuit a été rythmée par les aboiements du chien, les cris des oiseaux nocturnes puis au petit matin, le chant du coq. Dès le lever du soleil, nous étions debout. Pendant 3 heures environ, la chaleur est supportable pour nous. Mais dès midi, nous recherchons l’ombre des rares arbres pour vivre au ralenti jusqu’au soir.

Nous restons dans la famille de Nicolas jusqu’à Lundi pour ensuite aller chez Hassami et sa très grande famille.

A bientôt

Recettes Burkina

Ma version d’une recette du Burkina Faso
Un des plats traditionnels, le tô est la base de l’alimentation en brousse. Il se prépare avec de nombreuses céréales ou du manioc, suivant les régions. Les sauces d’accompagnement varient suivant les régions, arachides, noix de cajou, choux, oseille…
[simage=682,400,y,center] Pour 4 à 6 personnes
Ingrédients
• 500 g semoule fine de maïs (polenta)
• 600 g viande ( poulet, porc, boeuf, agneau) coupée en cubes 3 cm env
• 3 c. à soupe pâte d’arachides
• 1 morceau gingembre pelé , à défaut gingembre en poudre
• 1 piment
• 2 tomates
• 2 oignons coupés en rondelles
• basilic
• sel
Portez à ébullition 1,5 l. d’eau. Réservez le quart, au chaud.

Versez la polenta en pluie, ajouter une pincée de sel. Remuez pour éviter les grumeaux. Couvrez, laissez bouillir 1 mn et retirez du feu.
Remuez à la spatule. Ajoutez un verre d’eau chaude. Remettez sur le feu. Laissez reprendre la cuisson. Remuez. Selon que cette pâte paraît trop sèche, ajoutez peu à peu le reste d’eau chaude. A la fin de la cuisson, verser dans un plat creux. Laisser tiédir.

Formez des boulettes avec les mains, mouillées d’eau froide. Réservez dans un plat couvert, au four tiède jusqu’au moment de servir.

Dans une poêle, faites revenir dans un corps gras les oignons. Les réserver. Faire revenir, la viande, puis le gingembre, les tomates concassées. Rajouter les oignons. Mouillez d’eau et laissez 30 mn à feu moyen.
Ajoutez la pâte d’arachide préalablement diluée dans un peu d’eau, le piment. Faire mijoter 20 mn.
Rectifiez l’assaisonnement.
Parsemez de feuilles de basilic.

Servez avec les boulettes en accompagnement.

Saveurs ensoleillées de la Réunion

En voyage, j’aime participer à la confection de repas avec nos hôtes paysans.
Je peux ensuite, avec quelques ingrédients rapportés de l’autre bout du monde, concocter des plats typiques simples.
Je vous propose un voyage, à La Réunion, pour réjouir vos papilles.
En février dernier, lors de notre séjour chez Nathalie et Guito, le passage du cyclone Gaël, a été l’occasion de s’enfermer dans la cuisine pour découvrir quelques recettes locales.

J’aime faire du carri, car c’est facile à réaliser et toujours apprécié.
Les nombreux avantages de cette préparation :
– peut se faire avec toute sorte de morceaux de viande, porc, volaille, mouton, cabri… même si les morceaux ne sont pas très présentables. On peut aussi le préparer avec du poisson.
– la cuisson se fait à feu doux, en mijotant. Je peux ainsi me consacrer aux personnes accueillies
– la viande est ainsi moelleuse et parfumée par les épices et légumes.
– en hiver je laisse mijoter sur le poêle à bois
La marmite est l’ustensile de cuisine incontournable, il y en a de toutes tailles, à La Réunion… On présente le plat dans la marmite, même au restaurant ( petite marmite individuelle )
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Ma recette

 

Pour 6 personnes: 1kg de viande ou de poisson, 150g d’oignons, 250 g de tomates, ail, gingembre, curcuma, massalé, sel, poivre, thym, 4 épices.
Le 4 épices n’est pas un mélange de 4 épices différentes, c’est du Pimenta dioica, le piment de la Jamaïque, appelé aussi all-spice ou « tout-épice » parce qu’au broyage il développe des senteurs de gingembre, girofle, muscade et poivre.

Couper la viande en petits cubes (3 cm env).
Prendre une marmite et y faire chauffer environ 3 à 4 cuillerées d’huile et y faire revenir les morceaux de viande jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés puis les mettre de côté.
Faire revenir les oignons hachés finement dans la même marmite et y ajouter l’ail et le gimgembre écrasés, du sel et du poivre. Ajouter ensuite le 4 épices, le thym et le curcuma, les tomates finement écrasées, bien mélanger. Laisser cuire à feu moyen durant 10 mn environ en couvrant. Si il s’agit de tomates de conserve ou de coulis maison, 5 mn suffisent.
Remettre les morceaux de viande dans la marmite et tourner pour bien mélanger la viande et les épices. Laisser mijoter environ 10 mn puis ajouter l’équivalent d’un verre d’eau, tourner, puis laissez cuire 1 heure à petit feu en couvrant. Vérifier la cuisson et rajouter un peu d’eau si besoin. Le massalé est ajouté à la fin, car plus il reste longtemps à mijoter dans la sauce et plus la force du piment se développe! A adapter donc aux goûts des convives.

Pour l’accompagnement :
– Rougail de tomates
3 tomates bien mûres écrasées auquel on ajoute un mélange constitué d’un oignon haché fin, de sel, d’un morceau de gimgembre écrasé, de 5 à 6 petits piments ou à défaut du poivron.
– Légumes cuits à la vapeur, traditionnellement des brèdes (sorte d’épinards locaux au goût de fânes de radis)
– Riz blanc, qui est la base de l’alimentation à La Réunion.

Bon appétit et à bientôt
Anne-Marie

Culture et cultures ici et ailleurs…

Quand nous partons en vacances, nous aimons être hébergés et manger chez des paysans. Ainsi nous vivons quelques jours au plus près de la population locale. Ceci nous permet d’échanger sur un sujet universel, l’alimentation et les cultures qui en sont la base.

Découvrir un pays à travers les modes de vie, les cultures, la cuisine nous parait essentiel dans un échange culturel. Nous parlons aussi de ce que nous cultivons, ici en Limousin.
Au Burkina Faso par exemple, un paysan m’expliquait en décembre dernier, que chez eux il fallait jusqu’à 30 jours pour obtenir une salade, entre le semis et la récolte. Il semblait trouver que c’était long! Je lui ai alors dit que chez nous en hiver, cela peut prendre 3 voire 4 mois… J’ai semé de la mâche en 2009 qu’on ne pourra manger qu’au printemps 2010.[simage=142,400,n,center]

Certains légumes cultivés en Afrique sont les mêmes qu’ici, oignons, tomates, choux, haricots, concombres, poivrons, il n’y a que les conditions qui font la différence.

Pour ceux qui ont la chance d’avoir un point d’eau à proximité, les cultures vivrières et de vente sont possible.
Ensuite il y a la qualité des sols. là-bas on constate parfois des sols très lessivés. Des maraîchers font du compostage pour améliorer la structure du sol.
Autre différence majeure, pas de mécanisation des cultures pour les petits paysans. Les plus riches ont un âne ou des boeufs qui permet un travail du sol. Pour la majeure partie des paysans rencontrés tout se fait à la main : préparation du sol, semis, désherbage, récolte, battage des céréales…
[simage=143,400,n,center] Les seules cultures mécanisées sont celles de grands groupes qui ont implanté du coton ou de la canne à sucre. Dans le sud du Burkina, nous avons traversé des zones immenses, des milliers d’hectares de canne à sucre, arrosés avec des enjambeurs du même type que dans les cultures intensives de maïs en France. Et au village à proximité, les femmes et les enfants continuent d’aller chercher de l’eau à plusieurs kilomètres!
[simage=141,400,n,center] On constate ici comme là-bas le décalage entre les petits paysans qui tentent de survivre et des sociétés qui font le maximum de profit.
A bientôt pour des recettes avec des produits locaux, d’ici ou d’ailleurs!!!
Anne-Marie

Vidéo Burkina Faso

Nous avons rapporté quelques vidéos de notre voyage au Burkina.
Je vous propose un petit montage de 5 minutes.

Rencontres…

Tout au long de notre séjour, nous allons à la rencontre de paysans qui souhaitent accueillir des touristes chez eux en adhérant au réseau Accueil-Paysan.

Notre séjour est aussi l’occasion de découvrir les sites touristiques du pays.

Jeudi 10 décembre, on visite le site de Laongo: nous avons découvert de nombreuses sculptures dont l’interprétation humaniste voire philosophique nous est révélée par le guide. Une représentation de la communication par exemple, équilibre fragile et précaire entre les personnes ….

belier

nouba

A chaque arrêt de nombreux enfants accourent.

enfants

En route pour aller chez Nicolas, nous faisons un arrêt à la mare aux caïmans . Là les chèvres, vaches, oiseaux viennent boire au risque d’être la proie des caïmans qui vivent sur les berges et sont très rapides.

caiman

Nous quittons la « grande » route et Nicolas nous guide: on suit sa mobylette jusqu’à son village. Il nous reçoit où vit sa famille. Avant d’entrer dans la cour, nous passons entre de nombreux greniers à mil, maïs, sorgho, etc… Puis une cour fermée où nous sommes attendus. La famille partage le lieu : une case pour la cuisine en cas de pluie, une pour le couchage des parents, grand-parents, enfants, une pour les hôtes de passage. Il y a aussi l’enclos des vaches, des chèvres, des cochons, les poules qui se perchent dans les arbres à la tombée de la nuit. On assiste à la préparation du repas familial, les épices broyées au pilon pour faire la sauce d’accompagnement du tot.

greniers chez nicolas

La ferme de Nicolas et Elisabeth

Dans la cuisine de Nicolas

Anne-Marie essaye le pilon pour préparer une sauce pour le tot

Retour à Ziniaré à la nuit par les pistes de latérites, une terre rouge.

Journée chargée Vendredi 11 décembre.

Trois visites de fermes qui souhaitent accueillir des touristes en vacances. 3 lieux très différents avec toutefois une constante : 1 accueil toujours très chaleureux, avec des gens souriants, aimables, venant discuter avec nous.

Dans chaque ferme, des personnes parlent le Français dont la plupart des jeunes qui vont à l’école où l’enseignement est bilingue. La langue officielle est le Français. Dans la province de l’oubritenga où nous sommes, la langue la plus parlée est le moré, la langue de l’ethnie majoritaire les Mossis.

Place aux photos des visites, il commence à être tard et les journées sont bien chargées. Nous nous sommes beaucoup déplacés aujourd’hui et la benne du pickup sur les pistes n’est pas très confortable. Mais quel plaisir d’être là !

enfants dans une "concession", un village de la même famille depuis dès générations

La case d'hassami

De retour du forage, le puit.

A bientôt

Bonjour du Burkina

Nous sommes dans un centre informatique pour vous envoyer quelques nouvelles.
La vitesse de connexion et les accès font qu’on ne sait pas si on va pouvoir transmettre les articles préparés depuis 2 jours.
Nous allons très bien, 34° la journée, soleil+++ et des habitants très accueillants. A plus tard… avec des photos.

Paysan à l’ile de la Réunion

Bonjour,

Aujourd’hui, je vous propose une visite de la ferme qui nous a accueillis deux semaines à L’Ile de la Réunion.

Si vous voulez contacter Nathalie et Guito, c’est par ici !

En arrivant chez Nathalie et Guito, une vue sur l’Océan Indien.

Un petit déjeuner créole, toute la qualité de l’accueil Réunionnais

A bientôt

Communiqué d’Accueil Paysan

Bonjour,
nous avons reçu un communiqué de presse du réseau Accueil Paysan au sujet des vacances à la ferme..

 » Accueil Paysan : Des séjours de vacances différents pour les enfants

Au rythme des saisons, l’invitation au bonheur d’être « nature »

Vous souhaitez faire découvrir la nature à vos enfants, ils souhaitent profiter des vacances
pour se ressourcer, « au vert », en pratiquant de nombreuses activités manuelles, artistiques,
sportives ou techniques, dans une ambiance familiale, partout en France. Nos séjours de vacances
Accueil Paysan sont conçus pour eux.

ACCUEIL PAYSAN est un groupement de paysans et d’acteurs ruraux, qui prennent appui sur leurs
activités agricoles et rurales pour mettre en place un accueil touristique et social en relation avec tous les
acteurs du développement local.

Désireux de partager nos passions, nos connaissances et nos savoir-faire, nous ouvrons nos maisons à
vos enfants. Notre particularité : allier des activités ludiques et éducatives de centres de vacances à la
découverte du monde rural, de la ferme et son environnement et aux joies de vivre et jouer dans la nature….

Loin des bruits de la ville, du béton et du bitume, au calme, vos enfants pourront s’initier aux
activités équestres, à la pêche, découvrir le théâtre, construire un robot solaire ou un planeur, faire de la
musique, du tir à l’arc ou du canoë-kayak, partager un repas au coin du feu de camp, faire une cabane, un
moulin, observer le ciel, dormir à la belle étoile (activités selon les lieux d’accueil).

La ferme d’accueil, avec ses animaux, ses cultures et son environnement, sont autant d’espaces de
découverte, de jeux et d’aventures formidables. Écouter le chant d’un oiseau, observer les fourmis, respirer le doux parfum d’un tilleul, cueillir des framboises, participer aux soins des animaux… Que de joies,
d’émotions et de plaisirs partagés !

Accueil Paysan c’est une éthique, par l’adhésion à une charte nationale. L’accueil d’enfants s’inscrit
dans un projet éducatif basé sur 5 points principaux :
• L’invitation à faire soi-même
• La sollicitation des cinq sens
• La découverte des savoirs, savoir-faire
• Le respect de la nature et de l’environnement
• La découverte des cycles de la vie et la compréhension des liens vitaux terre/plante/animal/homme
Nous proposons deux formules :

Les gîtes d’enfants : jusqu’à 6 enfants. Idéal pour un premier départ en vacances, surtout pour les plus jeunes.
Les « colos à la ferme » : à partir de 7 enfants ou adolescents.

Nous portons une attention particulière à l’alimentation, en préparant sur place, des repas équilibrés
et variés à base de produits de saison de la ferme ou locaux, essentiellement.

En ouvrant nos fermes à des enfants en séjour, nous contribuons à faire comprendre d’où vient ce que
l’on mange, l’intérêt du maintien de la biodiversité, le rôle du paysan dans l’évolution de la terre au fil des
saisons, le respect de l’environnement …

Contact presse :Agathe Ancé, chargée de communication.
Tél 04 76 43 44 83 mél : agathe.ance@accueil-paysan.com  »