Prochaine formation  » créer une ferme pédagogique  » en avril 2018

La prochaine formation a lieu du 23 au 27 avril 2018.

Formation "créer une ferme pédagogique"

créer une ferme pédagogique – avril 2018

Pour en savoir plus et s’inscrire : https://www.fermedelaribiere.net/stages/creer-une-ferme-pedagogique/

Formation  » Labour en Traction Animale »

Je vous propose une petite immersion dans un savoir ancien, une culture qui a globalement disparue. Heureusement, certains jeunes s’attachent à retrouver, à réapprendre des anciens, des gestes, des techniques qui ont nourri l’humanité pendant des siècles. En fait, des gestes que pratiquent encore les 8/10eme des paysans du monde.

Des techniques certes mais aussi un savoir-être, un rapport à l’animal fait de respect et collaboration..

Ce n’est pas un sujet passéiste, ni nostalgique mais résolument moderne. De nombreux jeunes travaillent sur leurs fermes, principalement en maraîchage, avec des ânes, des chevaux ou des mulets. Économiquement, c’est plus rentable que les outils motorisés pour certains travaux.

Les photos ont été réalisées pendant une formation de paysans qui souhaitent développer la traction animale. Formation organisée par la fédération régionale des CIVAM du limousin et avec Thomas Duguy comme formateur.

 

J’ai choisi de traiter les photos en  Noir et Blanc. Ce choix s’est en fait imposé à la prise de vue : la météo pluvieuse, les robes des mulets, le sujet qui nous plonge dans nos racines.

 

Stage « créer une ferme pédagogique » de mars 2013

Le premier stage de formation  » créer une ferme pédagogique » de l’année est terminé. Michelle la dernière participante est repartie ce matin en train. Pierre l’a accompagnée à la petite gare de Chateauneuf- Bujaleuf.

Photos de groupe " mars 2013"

Photo de groupe durant la formation de mars 2013 avec Christine Noël de la ferme pédagogique « l’arche de Noël », venue présenter sa ferme et son parcours de création.

Une très bonne session pour notre formation « créer une ferme pédagogique »:

 

7 personnes ont ainsi participé à la formation de mars 2013.  8 étaient prévus mais une participante a du annuler au tout dernier moment.

La météo n’a pas été clémente. Un froid sibérien et une journée sous la neige. Certains ont eu beaucoup de mal à supporter le froid pendant les soins des animaux. Le travail à la ferme c’est aussi cela : sortir et soigner les animaux par tout temps, apporter de l’eau chaude, affronter le froid, la pluie … Il faut le savoir et parfois le vivre pour se tester.

Moment de formation lors du stage de mars 2013

Anne-Marie anime un moment de formation lors du stage de mars 2013

Une nouveauté de ce stage a été l’intervention très appréciée de Christine Noël de la ferme pédagogique « l’arche de Noël« .

Christine a participé à notre formation  » créer une ferme pédagogique » en automne 2011 et ouvert sa structure en septembre 2012. Elle est venue rencontrer nos stagiaires pour présenter son parcours, ses difficultés de créatrice, son organisation.

Josiane, notre valeur sûre en gestion, choix des statuts, fiscalité.. est venue toute la journée de mercredi. Une journée dense mais très enrichissante qui permet à chacun d’avoir une information précise et à jour et ainsi de faire des choix éclairés. Josiane connaît très bien l’accueil et le monde paysan ayant géré des chambres d’hôtes et son époux est éleveur ovin. Elle intervient principalement pour des structures de formation en milieu rural ..

Outre la visite de la ferme et les soins aux animaux deux matinées de la semaine, Eric est intervenu sur le thème des publics pouvant être accueillis en ferme pédagogique et sur une méthodologie de montage de projet. Anne-Marie,  qui prépare les repas toute  la semaine, a aussi présenter la réglementation applicable et les démarches pour l’accès au foncier.

Pierre a assuré la conduite générale de la ferme avec les soins quotidiens aux animaux, les changement de pâture et l’approvisionnement en bois de chauffage…

Comme sur tous nos accueils, les repas sont pris en commun ce qui facilite les échanges et la connaissance mutuelle.

Repas en commun lors du stage " créer une ferme pédagogique" de mars 2013

Repas en commun lors du stage  » créer une ferme pédagogique » de mars 2013

 

Une semaine très sympa.. merci aux participants.

Les prochains stages ont lieu :

  1. du 16 au 20 septembre 2013
  2. du 14 au 18 octobre 2013

Les informations sont sur la page : créer une ferme pédagogique.

 

 

Fin de saison d’accueil: une bien belle semaine!

Pour nous c’est la fin des accueils en séjour pour cette année. Pour clore la saison nous avons accueilli 11 porteurs de projet pour « créer une ferme pédagogique ». C’était le thème du stage que nous avons organisé la semaine dernière.

Ce fut une très belle semaine, encore une ! Les divers accueils que nous faisons sont l’occasion de rencontres et d’échanges conviviaux souvent très agréables. Et le beau temps était là!

Le groupe de stagiaires devant le chalet d’hébergement:
[simage=323,320,y,center] Merci à Alix, Cécile, Céline, Christophe, Corinne, Delphine, Jonathan, Marie-Ange, Muriel, Nicolas, Sandrine, les stagiaires; et aussi à Josiane, Julien et Alexandre pour leurs interventions.
[simage=324,320,y,center] La richesse des échanges permet à chacun de se redynamiser et d’avancer à grand pas dans son projet. Cette semaine nous conforte dans l’idée que se former dans une ambiance chaleureuse, sereine et déconnectée du reste du monde est une bouffée d’air, d’espoir…

A vous tous bon courage pour la suite et tenez-nous informés de l’évolution de votre changement de vie tellement souhaité!
A bientôt pour suivre vos entreprises…

Prochain stage fin mars 2011: du 28/03/2011 au 01/04/2011
Anne-Marie et Eric

Porteurs de projets (2ème partie)

Suite de cet article

1999-2004 :  Erreurs de jeunesse

A partir de 1999, nous commençons à aménager la ferme en travaillant à la fois sur la partie agricole et la dimension accueil. Les anciennes étables sont modifiées pour y installer des boxes pour une vache, un âne, des chèvres et des moutons.

Une partie de la porcherie, que nous rebaptisons « bergerie »,  devient un bloc sanitaire de 5 douches, 5 wc et des lavabos pour 50 personnes. Nous réalisons tous les travaux avec de l’entraide familiale.

5000m² de maraîchage et 1 hectare de céréales occupent nos temps perdus. Nous achetons un peu de matériel agricole : un vieux D22 Renault, une herse, un cultivateur. Un ami nous donne une charrue, presque trop grosse pour le tracteur. Le premier labour est épique. Anne-Marie a fait la formation agricole mais c’est Eric qui peut monter sur le tracteur, Anne-Marie n’atteint pas les pédales!. Les semis de céréales se font à la main. Nous apprenons tous les jours, grâce aux livres aux amis et aux voisins qui viennent voir « les nouveaux ».

Les séjours se développent bien en été en partenariat avec une association qui propose des activités informatiques après avoir investi dans une dizaine d’ordinateurs.
Depuis 1996, nos enfants sont scolarisés à Châteauneuf la Forêt.  De fil en aiguille, nous rencontrons des agents de développement, participons à la vie de la commune, réfléchissons au futur pays Monts et Barrages. Toutes ces rencontres, les besoins constatés en matière d’activités jeunesse nous conduisent à nous investir dans les animations locales…

« Notre projet personnel est à l’arrêt… »

Début 2004, nous nous impliquons personnellement dans les projets sur la commune, aidons à gérer une grande salle d’activité mais notre projet personnel de développement est à l’arrêt. Aussi, au printemps 2004, nous prenons la décision de stopper toute implication locale et nous recentrer sur notre projet pour le développer. Les pistes ne manquent pas.

Cette période est intéressante, malgré les risques et les sacrifices. Nous nous sommes dispersés, saisissant d’hypothétiques opportunités dans un souci de participer à la vie locale, peut-être par besoin de reconnaissance. En outre, nombreux sont les agents de développement prompts à nous pousser dans telle ou telle direction, mais au bénéfice de qui ?

Nous savons maintenant que nous resterons fidèles à notre projet en y consacrant toute notre énergie.

Maturité ?

Donc, recentrage sur la ferme. Nous « repartons » chez nous, sur notre projet.

Nous sommes contactés début 2004, par les civam du Limousin. Ils conduisent une réflexion sur l’accueil pédagogique à la ferme et une voisine leur a parlé de nous. Nous intégrons une formation de paysans sur l’accueil pédagogique à la journée. Formation intéressante qui nous ouvre une perspective de diversification de l’accueil sans nécessiter d’investissement.

Dès 2005, nous accueillons des classes du département, principalement de Limoges. Ce type d’accueil se développe bien et en 2007, nous accueillons près de 1000 enfants sur la ferme.

« Nous construisons notre bâtiment d’accueil en ossature bois… »

Nous adhérons aussi à Accueil Paysan, séduits par l’éthique du mouvement qui place le paysan au centre du projet d’accueil.
En 2006 et 2007, nous construisons notre bâtiment d’accueil en ossature bois pour y développer notre concept de séjour à la ferme de groupes et de familles avec participation aux activités de la ferme.

Régulièrement, nous nous mettons autour d’une feuille blanche pour faire un bilan, réfléchir à de nouveaux projets, à des modifications.
Nous avons réduit le maraîchage,  supprimé les moutons. Nous avons une deuxième vache, deux ânes et des chevaux. La volaille s’est diversifiée. Des canards, des oies, des dindes ont rejoint les poules de l’origine.

Avoir un hébergement en dur nous a permis d’augmenter la période d’accueil et de diversifier les types de séjours. Nous ne sommes plus dépendants de la réussite des vacances d’été.

Promotion

Dans les questions que l’on nous pose, il revient souvent celle de la promotion. Comment nous faisons nous connaître?

« 100% des personnes accueillies… grâce à Internet »

En 1999, nous travaillons en partenariat avec des fédérations nationales organisatrices de centres de vacances qui publiaient des catalogues de séjours. Nous éditons aussi des plaquettes que nous adressons par courrier postal à des structures de jeunesses, des associations, des écoles spécialisées.. Le site internet que nous avons depuis 1997 nous apporte très peu de contacts au début.
En 2009, 100% des personnes accueillies nous ont découvert grâce à l’un de nos trois sites internet ou à des sites partenaires.

Depuis 2004, la majorité des contacts se font grâce à internet. Nous veillons à avoir des sites à jour, avec des informations pertinentes, des possibilités de contact facile. Comme pour la plupart des travaux réalisés sur la ferme, nous créons et gérons nos sites. Nous sommes réactifs, tenons les agendas à jour, donnons des informations fraîches…

Pour aller plus loin dans son projet… »

Aide à la création d’une ferme pédagogique

Des questions a se poser.

Définir son projet d’accueil :

Quel public je souhaite accueillir ?
Quelles sont les activités possibles sur mon site ?
Combien de temps je souhaite consacrer à cette activité ?

Organiser son site pour l’accueil

Faciliter l’accès au site par une bonne signalétique
Situer le parking et l’identifier
Soigner les abords du site
Identifier un espace d’accueil du public
Repérer les éléments qui peuvent être dangereux (matériel, fosse, étang…) et les sécuriser

Etre en accord avec la réglementation en vigueur

Déclarer son activité d’accueil à son assurance et la dégustation de produits s’il y a lieu
Se renseigner sur les agréments à obtenir en cas d’hébergement du public
Avoir une activité agricole ou autre en règle avec les normes en vigueur (DSV…)

Définir son projet pédagogique

Pourquoi je souhaite accueillir ?
Quels sont les messages à transmettre au public ?
Quels sont les ateliers pédagogiques à organiser ?
Quels supports utiliser ?

Se former

Selon les caractéristiques de l’accueil, la formation est indispensable à la concrétisation et au développement de son projet. De quelques jours seulement à une formation plus longue, les thèmes abordés sont un moyen de réfléchir et de construire un projet adapté

Rechercher des partenaires

les réseaux associatifs  peuvent apporter une aide sur la diffusion de l’information, la formation, l’échange d’expériences, le conseil, l’appui au financements collectifs…
la bergerie nationale est un centre de ressources et de formation.
les services déconcentrés de l’Etat : l’Inspection d’Académie peut valider une reconnaissance « Education Nationale » concernant le contenu des visites, la DDJS assure l’agrément et le suivi des centres de loisirs et des centres de vacances.

Réglementation concernant les fermes pédagogiques

Vous trouverez la définition de la ferme pédagogique dans la circulaire interministérielle du 5 Avril 2001, signée par le ministère de l’Education Nationale, par le ministère de l’agriculture et de la pêche, par le ministère de l’aménagement du territoire et de l’environnement, par le ministère de la jeunesse et des sports.

En matière d’agrément, il n’existe pas d’agrément « ferme pédagogique » au sens propre du terme. Toute ferme qui entre dans la définition interministérielle, qui respecte les normes d’hygiène et de sécurité peut se déclarer ferme pédagogique. Cependant, la plupart des réseaux délivre une labellisation. Dans le cadre d’Accueil Paysan, le candidat signe la charte du groupe qui définit les objectifs du réseau, les engagements des signataires vis à vis du groupe et vis à vis des visiteurs. L’ensemble des chartes prévoient une obligation de formation et une première visite effectuée par les membres du réseau qui labellisent la ferme.

En matière de réglementation, pour un accueil à la ½ journée ou à la journée, c’est à dire sans hébergement et sans restauration, il n’y a pas de contraintes réglementaires fortes. Il semble , cependant, qu’il soit nécessaire d’avoir le souci :
D’un lieu d’accueil en cas d’intempérie
De toilettes et de lavabos accessibles
De diagnostiquer son lieu pour prévenir les accidents et pour donner des consignes claires dès l’arrivée du groupe, en particulier signaler les lieux interdits à la visite.
De se renseigner concernant le passage de la commission de sécurité. Ce passage n’est pas obligatoire pour une visite de ferme qui n’a pas procédé à des aménagements spécifiques…ce qui n’est pas le cas si il y a changement d’affectation d’un bâtiment (grange transformée en salle d’accueil)

La réglementation est totalement différente s’il y a restauration et hébergement. Cette réglementation est entièrement déclinée dans le livre :

Créer une ferme pédagogique
De l’idée à la réalisation
Auteurs : M.S Coquillaud, V. Daniel, M. Thou
Editions Educagri
26 Bd Docteur Petitjean, BP87999- 21079 Dijon Cedex
www.editions.educagri.fr

En cas de goûter à la ferme, c’est la réglementation relative à l’hygiène des denrées alimentaires remis directement au consommateur qui s’applique (arrête du 9 mai 1955) Quand le public transforme des matières premières au cours d’un atelier et qu’il y goûte ensuite, il n’y a pas encore de textes réglementaires. Mais il y aura prochainement un guide des bonnes pratiques concernant les ateliers pédagogiques de transformation et dégustation des produits alimentaires.

Circulaire interministérielle du 5/04/2001

OBJECTIFS

Les fermes pédagogiques doivent viser plusieurs objectifs

1° proposer des approches pédagogiques variées

Qu’elle soit en zone urbaine, périurbaine ou rurale, dite « d’animation » ou « agricole », la ferme pédagogique est un lieu privilégié pour l’éducation à l’environnement. Elle permet des approches variées : sensible, sensorielle, scientifique, créative, ludique et permet d’ancrer l’enseignement dans le réel et le concret.

2° initier à l’économie agricole

Le public (jeunes et adultes) découvre les enjeux et les contraintes du monde rural et agricole. A partir de la ferme, unité agricole, il comprend mieux la notion de filières, est sensibilisé à la qualité des produits et de l’alimentation.

3° appréhender les relations ville-campagne

La découverte de la ferme dans son environnement permet de mieux comprendre les liens qui existent dans les domaines économiques, sociaux, culturels et environnementaux.

4° contribuer au développement local

La ferme, lieu d’accueil pour le public, contribue au dynamisme du territoire et renforce les partenariats entre les acteurs locaux.

5° responsabiliser l’individu

Le jeune apprendra à réguler son comportement pour mieux respecter le vivant. En prenant des responsabilités, il fait ainsi l’apprentissage de la citoyenneté.

Pour aller plus loin :

Le site de la Bergerie Nationale

Le site d’accueil paysan

La Fédération nationale des CIVAM

Le Haut Commissariat à la Jeunesse

« Une formation pour créer une ferme pédagogique a découvrir ici ! »

 

Porteurs de projets (1ère partie)

Bonjour,

Nous recevons beaucoup de messages nous demandant comment créer une ferme pédagogique.

Question difficile ! Il n’existe pas de recette toute faite qu’il suffirait de suivre pour, après avoir réuni les ingrédients, les avoir malaxés, mis au four, obtenir une belle ferme pédagogique bien dorée.

Il n’est pas dans nos habitudes non plus de dire : faites ceci, faites cela et cela va marcher.

En revanche, nous pouvons raconter comment nous avons créé notre petite ferme, expliquer notre parcours, les difficultés rencontrées et nos erreurs.

C’est ce que je vous propose de commencer aujourd’hui. Plusieurs articles seront certainement consacrés au sujet.

Nourrir les poules

Nourrir les poules

Le projet

« Vivre à la campagne… »

Notre projet de ferme pédagogique est née de la convergence de plusieurs envies : entreprendre, être nos propres décideurs, vivre à la campagne,
valoriser nos compétences… Sa rédaction  s’appuie sur nos savoirs-faire, nos expériences professionnelles antérieures, nos possibilités financières. Nous fixons des étapes de réalisations, évaluons les risques, chiffrons le projet.

Le projet est modeste. Il consiste à créer un lieu à la campagne pour y organiser des centres de vacances pour enfants ou adolescents et permettant de pratiquer une activité éducative rare : l’aéromodélisme. Nous ne parlons pas de ferme pédagogique. Il n’est pas certain que nous connaissons le concept à ce moment !

Nous valorisons une des nos activités bénévoles : l’encadrement d’enfants et adolescents lors de stages d’aéromodélisme. Pendant les deux saisons précédentes, nous avons testé notre idée d’organiser des centres de vacances « modélistes » grâce à l’employeur d’ Eric.  Nous travaillons déjà à la création d’un embryon de réseau commercial. Savoir produire des séjours ou des activités est nécessaire, pouvoir les vendre est indispensable.

Nous avons tous deux des compétences et des expériences pédagogiques, une maîtrise de l’activité. Nous sommes issus du milieu rural, nos grands parents ou parents étaient paysans ou artisans ruraux. Nous avons toujours habité à la campagne. Nous avons géré professionnellement ou associativement de nombreux projets.  Ce sont des atouts pour la réussite.

Les lapins

Les lapins

Nous ne sommes pas titulaires du diplôme nécessaire à la direction d’un centre de vacances habilité par Jeunesse et Sport. Eric part donc en formation. Anne-Marie se formera ensuite.

Nos familles, nos amis, nos collèges ont pris connaissance de ce projet. Certains nous ont encouragés.

Ecrire permet de fixer nos idées :  hiérarchiser les priorités et  établir des étapes dont la première est de trouver un lieu !

Recherche de notre lieu de vie

Nous trouvons par hasard et achetons notre petite ferme en février 1996, après plus d’un an de recherche.

Dans le projet, un cahier des charges précise l’objet de nos recherches : surface, type de bâtiment, isolement, pas de morcellement des terres, proximité d’une grande ville, accès facile de Paris,  budget… Il est transmis par fax aux notaires, agences immobilières, mairies de plusieurs régions ( Anjou, Limousin, Dordogne, Mayenne ). Nous avons visité plus de 50 fermes sans les retenir.

« La perle rare est trouvée… »

Un jour en janvier 1996, contactés par l’agence immobilière de Châteauneuf la Forêt (Haute-Vienne) pour des visites sur le canton, nous passons devant un bel ensemble de bâtiment en vente. Renseignements, visites, notaire, banque et 7 jours après, nous sommes propriétaires de la Ribière de Bord. De beaux bâtiments inoccupés depuis 12 ans, 8 ha autour d’un seul tenant, une exposition Nord-Sud correspondant au projet, la perle rare est trouvée.

Les ennuis commencent et le projet se modifie !

La ferme est achetée en février 1996. Nous emménageons en août. Nous commençons à travailler chez nous en février 1999.
Il a fallu trois ans pour régler un problème que nous ignorons au moment de l’achat. Les terrains et la grange ne sont pas libres d’occupation. Un locataire les utilise sans bail écrit mais, en vertu du code rural, en toute légalité.
Trois années et deux procédures judiciaires plus tard, nous pouvons enfin commencer à aménager le bâtiment d’accueil, l’ancienne porcherie de la ferme.

De 1996 à 1999, le projet évolue beaucoup. Nous rencontrons de nombreuses personnes, visitons des structures d’accueil, louons des camping et des gîtes. Pour trouver une solution au problème posé par notre locataire, nous sollicitons deux syndicats agricoles. Notre voisin de la Confédération Paysanne nous apporte une aide véritable en enrichissant notre projet d’accueil avec une dimension agricole. Le potager et les animaux prévus deviennent du maraîchage et un élevage productif, principalement de poules pondeuses. Pour préparer cette installation agricole, Anne-Marie participe à une formation agricole d’un an au lycée agricole de Limoges à une heure de route de la maison. Une formation pour repasser un bac agricole. Pendant ce temps, je travaille à Tulle en Corrèze à 45 minutes de route.

« Premiers séjours de vacances… »

Nos visites de structures d’accueil et d’hébergement de groupe nous conduisent à abandonner l’idée de modifier la grange en gîte de groupe. La grange sera utile à l’activité agricole. Nous commencerons les centres de vacances avec un hébergement sous tentes. En 1996, 97 et 98, nous organisons nos premiers séjours de vacances dans des campings, en organisant les couchages et certaines activités sous tentes.

Le projet s’étoffe aussi en nouvelles activités proposées aux enfants. Nous travaillons un été avec un animateur généraliste qui se passionne pour le théâtre.  Sympathisant avec Christophe, nous proposons en 1998, des colonies de vacances « théâtre ».  Nous travaillons d’ailleurs toujours avec Christophe et sa compagnie pour nos séjours « A nous la scène ».

La difficulté rencontrée nous fait prendre conscience de la fragilité d’un projet. Nous en retirons quelques enseignements : il n’est pas possible de tout prévoir. Il faut rester réactifs, accepter de modifier ses plans et continuer à avancer.  Notre investissement se fera petit a petit. Essayer de faire le plus de choses par nous-même.

A suivre…  ( suite de l’article )

« Une formation pour créer une ferme pédagogique a découvrir ici ! »

C’est reparti !

Bonjour,

Aujourd’hui , nous avons fait l’implantation au sol de nos deux futurs bâtiments : la restauration et le second bâtiment d’hébergement.

Pour demain, nous avons loué une minipelle pour réaliser les terrassements des futurs bâtiments et les passages des réseaux d’eau et d’électricité.

En espérant que la neige annoncée ne tombe pas !


A demain

Projets d’hiver.

Bonjour

La fin de l’été est pour nous le moment des bilans et de la programmation des aménagements que nous souhaitons réaliser pendant l’automne et l’hiver prochain.
Je vous parlerai du bilan de notre saison de printemps et d’été un peu plus tard mais je tenais à vous faire part de nos projets pour cet hiver 2008-2009.

Distinguons deux catégories de projets, les uns liés à l’aménagement de la ferme et les autres au développement de l’entreprise.
AMENAGEMENT :
Concernant l’aménagement, nous pensons mener deux gros chantiers : la construction d’une nouvelle salle de restauration et une nouvelle cuisine de collectivité. D’une superficie de 100 m², ce bâtiment sera autoconstruit en bois dans le même style que notre chalet d’hébergement :

ossature bois, finition intérieure en fermacell enduit de chaux et toiture en tuiles romanes.
Nous comptons sur ce bâtiment pour faciliter l’accueil de groupes, en particulier pour les personnes à mobilité réduite. Notre salle de restauration actuelle se trouve au premier étage de notre bâtiment d’accueil, au-dessus de la cuisine. Pour s’y rendre, nous devons prendre un escalier qui n’est pas accessible aux personnes en fauteuil roulant. Aussi c’est une salle d’activités de plain pied que nous transformons en salle à manger pour ces groupes. De plus, les jours de pluie, nous devons passer dehors pour apporter les plats de la cuisine à la salle de restauration à l’étage…
Le second gros chantier sera la création d’un bassin de baignade naturel.  Pour en savoir plus, je vous conseille de consulter le site suivant : gazele.org . Nous souhaitons offrir la possibilité de se baigner sur la ferme aux différents groupes accueillis tout en respectant le plus possible notre environnement.
DEVELOPPEMENT
Pour la ferme pédagogique, nous souhaitons travailler à un développement de l’activité d’accueil en direction de deux publics : les groupes de personnes handicapées et les personnes venant de pays étrangers, familles ou enfants en vacances.
Nous accueillons déjà des groupes de personnes avec handicap moteur, mental ou sensoriel et par intérêt personnel, nous aimerions en accueillir plus.

Pour les étrangers, nous avons prévu de faire traduire nos deux sites internet en anglais, celui de la ferme et celui des colos. Nous comptons aussi travailler toute l’année avec quelqu’un qui nous aidera dans les mises à jours de ces sites, pour les demandes d’informations, pour une veille commerciale, le tout en anglais. La stratégie demande à être élaborée plus en détail dans les jours à venir.
Voila pour les projets de cet hiver.
Ah non, j’oubliais… nous pensons partir deux semaines en vacances fin septembre puis fin décembre !
A bientôt et bonne journée
Eric

Paysans et paysannes au travail


Une journée de travail pour le réseau Accueil Paysan du limousin aujourd’hui sur notre ferme.
Au menu : commission de travail sur les porteurs de projet et une autre sur la communication.
Cet après-midi : Conseil d’administration.
C’est aussi cela la vie de paysans accueillants, un travail de réseau, des réflexions pour améliorer nos pratiques, des échanges d’idées…
A bientôt
Eric