Partenariat à l’international en Algérie

Depuis 2016, nous avons établi un partenariat avec la Ferme pédagogique d’Alger.

Monsieur Djamel Chaïb, le créateur de la ferme, est venu participé à une session de formation « créer une ferme pédagogique« , en octobre 2016 sur notre ferme pédagogique.

 

 

18 mois plus tard, il ouvrait la première ferme pédagogique d’Algérie en utilisant des matériaux de récupération pour la construction des bâtiments et en favorisant les énergies renouvelables. L’ambition de la ferme est d’être 100% autonome sur le plan énergétique.

Nous avons suivi toute cette belle aventure et dès l’ouverture de la ferme, nous avons décidé d’organiser en Algérie la première formation « créer une ferme pédagogique ».

La première formation conjointe à eu lieu en mars 2018 et a permis à 15 participants de réfléchir à leur projet de ferme pédagogique.

Une autre ferme pédagogique « La maison dans la prairie » a vu le jour depuis cette formation. Nos amis algériens sont rapides et efficaces.

Nous poursuivons ce partenariat en prévoyant plusieurs sessions de formations dès Novembre 2018.

Et d’autres projets conjoints en partenariat sont dans les cartons …

 

 

Nos bonnes adresses au Burkina faso

Nos cinq semaines en Afrique sont terminées. Nous repartons avec encore  plein d’images, de sons, d’odeurs, de rires dans la tête.

Nous repartons aussi avec la certitude de revenir dans un avenir proche. Revenir pour accompagner des projets, essayer de participer à l’effort de cette population gentille et courageuse.

Vous aussi, n’hésitez pas à venir découvrir ce pays, vous ne serez pas déçus !

Tout au long de notre périple, nous avons mangé, dormi au plus proche des Burkinabés. Voici nos bonnes adresses où vous serez accueillis les bras ouverts.

Dans la province de l’Oubritenga, proche de Ouagadougou.

Chez Nicolas Ouedraogo, village de Linnoghim, commune de Nagreongo. En partant de Ouaga, prendre le goudron direction Fada, N’Gourma. Certains bus de la compagnie TSR ( gare routière près de la gare de Sitrarail) passent par Nagréongo. Préciser au chauffeur ou au convoyeur que vous voulez descendre à Linnoghim. La cour de Nicolas, Élisabeth et leurs enfants est à 300 mètres du goudron, accessible à pied. Vous serez hébergé dans une petite case carrée dans la cour de la famille et partagerez vos repas avec Nicolas.

La Famille de Nicolas
Pour en savoir plus, lisez notre article sur notre séjour chez eux. Pour joindre Nicolas et préparer votre arrivée, vous pouvez lui téléphoner depuis la France au 226.78.90.67.79 ou lui adresser un SMS au même numéro.

Dans la famille Koanda au village de Pighim, commune de Dapélogo. Pour y aller depuis Ouagadougou, prendre le bus TSR ( même gare routière que pour chez Nicolas) en direction de Kongoussi jusqu’à Dapelogo. Descendre au niveau du marché de Dapelogo. Assami et son frère Malik viendront vous cherchez à moto pour effectuer les derniers kilomètres de piste qui conduisent chez eux.

Une concession familiale
Vous serez accueillis dans une concession familiale qui regroupe depuis trois ou quatre générations les enfants de la famille Koanda. Un espace d’accueil neuf, avec trois chambres, douches au bol et latrines est aménagé pour les hôtes de passage.

Seny

Toute la famille participe à l’accueil, Les anciens vous souhaitent la bienvenue, les femmes partagent leurs tâches quotidiennes, les enfants sont curieux et respectueux. Pour contacter Assami ou Malik depuis la France : Assami : 226.74.10.15.29 ou Malik 226.76.34.09.00.

A Ziniaré, entre Nagreongo et Dapelogo, vous trouverez le maquis de Paul, le restaurant mobile. Pas cher, propre, très sympathique, vous pourrez y manger des plats burkinabés et des plats européens en particulier de succulentes salades. Paul se mobilisera pour rendre votre séjour agréable, faciliter vos déplacements, trouvez un hébergement à Ziniaré, vous donner des conseils judicieux. Pour contacter Paul : 226.76.08.62.60. Il est possible mais compliqué de se rendre à Dapelogo depuis Nagreongo en passant par Ziniaré ( ou réciproquement). Toutefois, il y a une piste (voie rouge) entre Ziniaré et Dapelogo et pas de bus organisé. Entre Nagreongo et Ziniaré, la route est goudronnée. Mais, il n’existe pas non plus de bus. Il faut voir avec vos accueillants, Nicolas ou Assami, ils vous aideront à faire les déplacements, peut-être vous trouver un « 2 roues ». Pensez à payer le carburant et une participation pour la moto.

A Bobo-Dioulasso

Nous avons dormi dans un hébergement de trois chambres, géré par l’association KAFULI. Chambres et sanitaires impeccables, accueil burkinabé comme toujours de qualité.
gite-Kafuli
Kafuli est une association d’aide à l’éducation, de développement des quartiers et de soutien social. Le président de l’association, Monsieur Seydou Ganou et le permanent de l’association, Monsieur Hervé Lalba, sont venus nous chercher à la descente du car TCV en provenance de Ouagadougou. Pour contacter l’association : le site internet www.kafuli.org et l’email : kafuli.bobo@gmail.com. Le président peut être joint à l’adresse : ganouseydou@yahou.fr et le permanent à hervegaby@qmail.com.

Dans la province des Hauts Bassins

Il ne faut pas manquer l’accueil de Nicodème Traoré et de sa famille. Nicodème est un accueillant paysan depuis 2005, le premier au Burkina Faso, membre du réseau Accueil Paysan.
Il est situé dans le village de Wempéa 2 dans la commune de Toussiana. Pour y aller, il faut prendre le bus à Bobo-Dioulasso en direction de Banfora et descendre à Toussiana au petit marché. Plusieurs compagnies proposent le trajet. Nous avons voyagé avec TCV au départ de Bobo. Bien préciser au chauffeur que vous descendez à Toussiana (si possible au petit marché) sinon vous terminerez à Banfora, 30 kms plus loin. Nicodème viendra vous cherchez en moto pour rejoindre Wempéa 2. Il dispose de deux grandes cases carrées pour l’accueil, de douches et latrines. Les repas sont préparés par Léa ou Rosalie, ses deux femmes et pris en famille. Prévoir de rester plusieurs jours, il y a tant à découvrir ! ( voir nos articles…).
Pour contacter Nicodème : 226. 76.60.75.10 ou par email : traore_sinti@yahoo.fr

La famille de Nicodeme

La famille de Nicodeme

Nous avons beaucoup plus apprécié les campagnes et les villages que la ville. Les gens sont plus calmes, accueillants, l’ambiance plus détendue. En ville et en particulier à Bobo, nous sommes en permanence sollicités pour acheter quelque chose, payer pour visiter avec de faux guides. Les courses de taxi, normalement entre 250 et 300 Francs cfa, nous sont proposées régulièrement au double. Visiter un marché attire rapidement des personnes, des « rabatteurs » qui proposent de bonnes « affaires » et négocie pour vous en Moré ou en Dioula un prix toujours à la hausse. Rien de tout cela en campagne. Nous avons toujours été merveilleusement accueillis, nous souhaitant la bonne arrivée et avec le souci de notre santé et de notre confort… Éviter les villes !

Cascades de Banfora et lac de Tengrela

Toussiana, la commune de Nicodème et sa famille est proche de Banfora, lieu touristique du Burkina Faso.

Nous sommes partis de bonne heure un samedi matin pour aller visiter le lac de Tengrela et ses hippopotames puis faire un tour aux fameuses cascades de Banforra. Une expédition de plus de 90 kms en deux-roues. La veille au soir, nous avons emprunté un cyclomoteur Peugeot à un ami de Nicodème.
[simage=454,320,y,center] Nous disposons donc de trois « deux roues » pour 5 adultes.

Arrivés vers midi à Banfora, après une crevaison et une panne d’essence, nous partons au marché acheter le pique-nique. Banfora est une ville plus grande que Toussiana, plus touristique. Les hôtels pour touristes avec piscine côtoient les petits commerces « informels », réparateur de deux roues, vendeurs de cartes téléphones, tailleurs…

Le lac de Tengrela que nous atteignons 30 minutes plus tard après un parcours sur une voie rouge en tôle ondulée est une grande retenue d’eau naturelle où vivent plusieurs familles d’hippopotames.
[simage=450,320,y,center] Nous décidons de louer une barque pour nous rapprocher d’une famille réputée calme. Nous restons à distance raisonnable toutefois.
[simage=453,320,y,center] Des jeunes accompagnent les adultes et les femelles peuvent être menaçantes.

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Au retour, notre piroguier nous fait traverser une grande étendue de nénuphars en fleur et tressent deux colliers pour les dames.

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Un moment sympa quoique très touristique car le sachet d’eau y est deux fois plus cher qu’ailleurs ( 100 Fcfa au lieu de 50 le 1/2 litre).

Nous continuons vers les cascades en traversant une vaste zone irriguée consacrée à la culture du riz. Comme souvent, le travail au champ est collectif. De grands groupes piquent ensemble les jeunes plants, les pieds dans l’eau sous un soleil de plomb.

Arrivés aux cascades, avant de monter la colline pour les voir, nous mangeons sous des manguiers presque centenaires. Puis une courte ascension nous conduit aux cascades . Des vasques naturelles occupent différents étages.
[simage=451,320,y,center] Nous ne résistons pas au plaisir de nous baigner. Un vrai bonheur après les chaleurs de la route et de la marche.

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Fin de journée et il faut penser au retour à Wempéa 2, le village de Nicodème. Nous traversons des champs de canne à sucre à perte de vue, roulant sur des pistes recouvertes de mélasse pour les durcir. L’odeur sucrée finit par être écœurante.Deux crevaisons plus tard , nous sommes à la maison de nuit, fatigués mais heureux.

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Passants au Burkina Faso

Bonjour,
Voila, nous sommes de retour en France mais la tête est encore en grande partie au Burkina faso, restée auprès de la simplicité et de la gentillesse des habitants.
Nous commençons à trier les nombreuses photos de notre voyage, entre deux préparatifs d’accueil sur notre ferme.
Je vous propose une mini-série de photo de passants, prise au téléobjectif depuis l’ombre d’un bar par une très chaude après-midi.
N’hésitez pas à laisser des commentaires…

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Se déplacer au Burkina Faso

En ville
Se déplacer au Burkina est assez simple en ville. A Ouaga, ou Bobo on peut utiliser les taxis. Les taxis « officiels » sont verts. Pour devenir taxi-man il suffit d’avoir une voiture a disposition et circuler dans la ville. Les « blancs »( les occidentaux) sont repérés par les taxis qui nous klaxonnent pour nous offrir de nous transporter… Le prix de la course est par personne et on peut se retrouver 4 sur une banquette arrière de Renault 12 par exemple. Si la place près du chauffeur est libre, mieux vaut la prendre! Le taxi prend en charge les bagages mais aussi les vélos. On a voyagé avec deux femmes allant au marché avec leur vélo (2 vélos dans le coffre). Le prix de la course doit être négocié avant de monter. Certains nous proposent des prix très hauts. Il faut se renseigner auprès des autochtones, avant. Il existe des réseaux de bus, en ville, mais les horaires sont « africains ». La ville de Ouaga est très étendue (extension horizontale: peu d’immeubles ou d’étages) aussi les ouagalais ont besoin d’utiliser les taxis.
Un taxi-man qui n’a pas de véhicule nous explique. Il fait le travail et doit donner au propriétaire de la voiture 8000 CFA par jour, quelque soit la recette! Il paie le carburant qui est au même prix qu’en France. (700 CFA/litre)
[simage=198,320,y,center] Pour changer de région
De nombreuses compagnies de transport voyageurs et marchandises existent.
Les plus sérieuses proposent un siège confortable par personne et chargent les marchandises ou bagages correctement.C’est le cas de Rakieta ou TCV par exemple. D’autres sont plus « aléatoires ».
[simage=209,320,y,center] Les voyageurs, bagages et marchandises s’entassent en chargements improbables et hasardeux, dans des véhicules dont l’état est douteux voire « gaté ».
Les accidents sont réguliers. Il n’y a pas de réseau ferré pour voyager. Les Bus « grandes lignes » desservent les villes sur les grands axes,(avec goudron) le plus souvent partant de OUAGA.

Pour aller dans la brousse, joindre les villages loin du goudron

Si le village que l’on veut visiter est loin d’un grand axe, la location d’un véhicule 4X4 ou d’un « 2 roues » s’impose. Les locations de voiture, 4X4 ou pas, se font avec chauffeur, et ont un coût élevé. Il y a des taxi-brousse (choisir celui dans lequel on monte…)
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La location d’un petit scooter ou petite moto pour se déplacer est le moins cher. C’est pratique sur les pistes de latérite et très convivial. Tout le monde nous salue, nous nous arrêtons fréquemment pour parler, demander le chemin. Le « 2 roues » est une option facile pour 2 personnes. A trois sur le même engin, c’est plus fun!
[simage=435,320,y,center] Pour aller chez les paysans, nous leur téléphonons et ils viennent à notre rencontre en scooter ou mobylette, pour les derniers kms.
De toute façon, « il n’y a pas de problème »!!!

Anne-Marie.

Animaux sauvages

Au détour de nos pérégrinations, voici quelques animaux que nous avons pu observer.
Les vautours sont nombreux a Ziniaré, les déchets de toute sorte ne manquent pas.
[simage=425,320,y,center] [simage=424,320,y,center] Des lézards variés courent le long des murets.
[simage=420,320,y,center] Les lions sont très rares maintenant… Nous n’avons pas craint d’être mangés, même auprès du crocodile!
[simage=430,320,y,center] [simage=428,320,y,center] Les autruches, ici comme ailleurs mangent n’importe quoi.
[simage=422,320,y,center] Mesdames les tortues se sont réunies pour partager un repas.
[simage=431,320,y,center] [simage=429,320,y,center] Quelques dromadaires servent au transport de marchandises et de personnes, pour aller au marche.
[simage=423,320,y,center] Les plus grandes, ce sont les girafes: j’ai l’impression d’être très petite.
[simage=421,320,y,center] Et cet œil, à qui est-il? A vous de nous le dire par un commentaire sur le blog…
[simage=426,320,y,center] Et comme en Limousin, de nombreuses bêtes à cornes, mais bien différentes des vaches limousines. Celles-ci sont plus élégantes.
[simage=432,320,y,center] Nous n’avons pas pris la photo d’un boa endormi!!!
A plus tard pour d’autres aventures.
Anne-Marie et Eric

Chez Nicolas Ouedraogo

Depuis hier, nous sommes chez Nicolas Ouedraogo. Nous sommes accueillis dans sa famille comme des princes, cela en est même gênant, nous qui voulons partager leur quotidien de paysan Burkinabé.

Elisabeth, sa femme, nous prépare des repas délicieux à base de pâtes ou de riz. Nous lui avons plusieurs fois dit que nous voulions manger le tô comme eux mais elle semble penser que ce n’est pas assez bien pour nous.
[simage=380,320,y,center] Au fil de la journée, elle accepte de nous laisser l’aider pour battre le mil, égrainer le mais blanc ou faire la plonge. Il n’ y a pas de courant dans la concession et donc pas de télévision, ni d’Internet. La journée est rythmée par la préparation des repas, aller chercher l’eau, l’oseille au barrage pour faire la sauce, les rires et les pleurs des enfants, la sieste au moment de la forte chaleur de la journée.

Nous dormons dans une case carrée couverte de tôle. La crainte d’avoir trop chaud en pleine nuit était fausse. La porte et la fenêtre ouvertes laissent entrer la fraicheur d’une belle nuit de pleine lune.
[simage=381,320,y,center] La nuit a été rythmée par les aboiements du chien, les cris des oiseaux nocturnes puis au petit matin, le chant du coq. Dès le lever du soleil, nous étions debout. Pendant 3 heures environ, la chaleur est supportable pour nous. Mais dès midi, nous recherchons l’ombre des rares arbres pour vivre au ralenti jusqu’au soir.

Nous restons dans la famille de Nicolas jusqu’à Lundi pour ensuite aller chez Hassami et sa très grande famille.

A bientôt

Vacances

Nous repartons un mois au Burkina Faso pour un partenariat éducatif avec un médecin du centre de transfusion sanguine de Ouagadougou et un peu de tourisme.
Nous retournons passer quelques jours chez des paysans Burkinabés de Toussiana pour assister à la récolte de noix de cajou, découvrir le lac de tengrela, visiter Bobodouliasso…

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Nous posterons de temps en temps des infos sur le blog pour vous donnez des nouvelles et vous montrez les beautés de ce pays et la gentillesse des habitants qui nous ont enchantés en 2009.

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Pour revenir à la ferme et son activité d’accueil, nous sommes pratiquement complets pour la saison d’accueil 2011. Les familles ou groupes désireux de réserver doivent nous contacter au plus vite.

Comme nous serons difficilement joignables du 10 février au 15 mars, nous avons organisé une permanence régulière pour suivre les contacts. Sandrine vous recontactera et répondra à vos demandes. Merci de privilégier les contacts par e.mail.
Notre plus jeune fils sera présent pour s’occuper de la ferme et des animaux.

A bientôt

PS : si vous aimez les récits de voyage, lisez le blog de copains en séjours au long court en Amérique du Sud : l’arbre à noix. Nicolas a travaillé avec nous comme animateur il y a … longtemps déjà!

Weekend à Lyon

Bonjour,

Des retrouvailles avec un copain d’école grâce à internet, quelques échanges de mails et coups de téléphone, et nous avons quitté la ferme le temps d’un weekend à Lyon.

Beaucoup de discussion, de souvenirs et des belles promenades sur la place bellecour, Fourvière, le vieux quartier Saint Jean et le parc de la tête d’or.

Vous connaissez Lyon ? Quelques photos de la ville.
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Recettes Burkina

Ma version d’une recette du Burkina Faso
Un des plats traditionnels, le tô est la base de l’alimentation en brousse. Il se prépare avec de nombreuses céréales ou du manioc, suivant les régions. Les sauces d’accompagnement varient suivant les régions, arachides, noix de cajou, choux, oseille…
[simage=682,400,y,center] Pour 4 à 6 personnes
Ingrédients
• 500 g semoule fine de maïs (polenta)
• 600 g viande ( poulet, porc, boeuf, agneau) coupée en cubes 3 cm env
• 3 c. à soupe pâte d’arachides
• 1 morceau gingembre pelé , à défaut gingembre en poudre
• 1 piment
• 2 tomates
• 2 oignons coupés en rondelles
• basilic
• sel
Portez à ébullition 1,5 l. d’eau. Réservez le quart, au chaud.

Versez la polenta en pluie, ajouter une pincée de sel. Remuez pour éviter les grumeaux. Couvrez, laissez bouillir 1 mn et retirez du feu.
Remuez à la spatule. Ajoutez un verre d’eau chaude. Remettez sur le feu. Laissez reprendre la cuisson. Remuez. Selon que cette pâte paraît trop sèche, ajoutez peu à peu le reste d’eau chaude. A la fin de la cuisson, verser dans un plat creux. Laisser tiédir.

Formez des boulettes avec les mains, mouillées d’eau froide. Réservez dans un plat couvert, au four tiède jusqu’au moment de servir.

Dans une poêle, faites revenir dans un corps gras les oignons. Les réserver. Faire revenir, la viande, puis le gingembre, les tomates concassées. Rajouter les oignons. Mouillez d’eau et laissez 30 mn à feu moyen.
Ajoutez la pâte d’arachide préalablement diluée dans un peu d’eau, le piment. Faire mijoter 20 mn.
Rectifiez l’assaisonnement.
Parsemez de feuilles de basilic.

Servez avec les boulettes en accompagnement.

Culture et cultures ici et ailleurs…

Quand nous partons en vacances, nous aimons être hébergés et manger chez des paysans. Ainsi nous vivons quelques jours au plus près de la population locale. Ceci nous permet d’échanger sur un sujet universel, l’alimentation et les cultures qui en sont la base.

Découvrir un pays à travers les modes de vie, les cultures, la cuisine nous parait essentiel dans un échange culturel. Nous parlons aussi de ce que nous cultivons, ici en Limousin.
Au Burkina Faso par exemple, un paysan m’expliquait en décembre dernier, que chez eux il fallait jusqu’à 30 jours pour obtenir une salade, entre le semis et la récolte. Il semblait trouver que c’était long! Je lui ai alors dit que chez nous en hiver, cela peut prendre 3 voire 4 mois… J’ai semé de la mâche en 2009 qu’on ne pourra manger qu’au printemps 2010.[simage=142,400,n,center]

Certains légumes cultivés en Afrique sont les mêmes qu’ici, oignons, tomates, choux, haricots, concombres, poivrons, il n’y a que les conditions qui font la différence.

Pour ceux qui ont la chance d’avoir un point d’eau à proximité, les cultures vivrières et de vente sont possible.
Ensuite il y a la qualité des sols. là-bas on constate parfois des sols très lessivés. Des maraîchers font du compostage pour améliorer la structure du sol.
Autre différence majeure, pas de mécanisation des cultures pour les petits paysans. Les plus riches ont un âne ou des boeufs qui permet un travail du sol. Pour la majeure partie des paysans rencontrés tout se fait à la main : préparation du sol, semis, désherbage, récolte, battage des céréales…
[simage=143,400,n,center] Les seules cultures mécanisées sont celles de grands groupes qui ont implanté du coton ou de la canne à sucre. Dans le sud du Burkina, nous avons traversé des zones immenses, des milliers d’hectares de canne à sucre, arrosés avec des enjambeurs du même type que dans les cultures intensives de maïs en France. Et au village à proximité, les femmes et les enfants continuent d’aller chercher de l’eau à plusieurs kilomètres!
[simage=141,400,n,center] On constate ici comme là-bas le décalage entre les petits paysans qui tentent de survivre et des sociétés qui font le maximum de profit.
A bientôt pour des recettes avec des produits locaux, d’ici ou d’ailleurs!!!
Anne-Marie

Vidéo Burkina Faso

Nous avons rapporté quelques vidéos de notre voyage au Burkina.
Je vous propose un petit montage de 5 minutes.

Retour en France

Bonsoir,
Voilà nous sommes de retour à la ferme après deux semaines de coopération internationale avec les paysans du Burkina.
[simage=215,512,y,center] [simage=206,512,y,center] Retour difficile à cause du froid régnant ici. Il faisait 40°C à Ouaga lors du décollage et -2°C à Roissy à l’atterrissage.
Retour difficile à cause de l’ambiance triste, grise et artificielle des villes de France après 15 jours de sourires, de bienvenues et de gestes d’amitié.

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Retour difficile à cause de nos chevaux qui se sont échappés de leur enclos à cause d’une clôture électrique coupée. Échappée qu’il a fallu gérer au téléphone dès notre arrivée en France sans être sur notre ferme. Merci aux amis de s’être mobilisé, en particulier à Jacques. Échappée qui va nous valoir une amende pour divagation!

[simage=200,512,y,center] Heureusement Noël en famille nous a amené un peu de chaleur humaine que nous avions quitté quelques jours auparavant. Et Coline qui revient de deux mois au Togo et vient partager son dimanche avec nous pour parler de « son » Afrique.

[simage=190,512,y,center] C’est sur, nous repartirons au Burkina.

Pour aller chez Nicodème Traoré à Toussiana, c’est très simple. Il faut se rendre sur sa page web sur le site d’accueil paysan et le contacter par mail. Vous partagerez alors la vie d’une famille de paysans Burkinabé, découvrirez son mode de vie, ses voisins, son environnement et vous serez séduits par la gentillesse de tous.

« La bienvenue »

Au fil des jours, nous remplissons nos têtes de rires, de chants, de joie, de salutations.

Toutes les personnes que nous croisons nous adressent un bonjour, un signe de la tête accompagnés de larges sourires. A chaque étape où notre venue est annoncée, nous sommes très chaleureusement accueillis. On partage l’eau de bienvenue, un repas suivant l’heure…

Notre véhicule ne veut pas démarrer et nous devons pousser ? Aussitôt 10 personnes se précipitent pour nous aider en souriant, sans nous demander autre chose que notre bonjour, notre poignée de main…

Les enfants nous donnent la main

Les enfants nous accompagnent lors de nos visites, heureux de voir des « massalas »: des blancs

concession familiale de hassami

Pour avoir une vue aérienne du village, nous sommes montés sur la terrasse de la mosquée.

Préparation du tot

Dans les villages nous assistons à la préparation du tot, plat typique.

Au fil de nos déplacements, un plan d’eau et des activités de pêche. Les points blancs sont des fleurs sur l’eau…

pêche sur une retenue d'eau pluviale

Invités chez un paysan, nous dégustons un plat traditionnel : du tot et de la sauce à l’oseille et aux arachides. C’est très bon. La quantité préparée pour nous est telle que nous ne pouvons pas tout manger!

Repas chez un paysan

Partout, il y a des animaux en liberté. De très nombreux ânes, des cochons, des chèvres… Nous doublons ou croisons aussi beaucoup d’ânes attelés à de petites carrioles en fer, basses, très stable.âne à côté d'un grenier

Dans les villages nous observons les us et coutumes locales: le stockage des céréales dans de beaux greniers en paille et bois, l’eau puisée au forage avec une pompe. Les points d’eau sont des lieux de regroupement des femmes et des enfants qui transportent dans toute sorte de récipient l’eau nécessaire à la cuisine, la vaisselle, la toilette…. Partout, il y a des animaux en liberté. De très nombreux ânes, des cochons, des chèvres… Nous doublons ou croisons aussi beaucoup d’ânes attelés à de petites carrioles en fer, basses, très stable.

puisage

Les greniers peuvent être construits en terre comme les cases, suivant les provinces.

Un grenier chez albert

Allez « Bonne traversée » comme on dit ici.

A bientôt

Rencontres…

Tout au long de notre séjour, nous allons à la rencontre de paysans qui souhaitent accueillir des touristes chez eux en adhérant au réseau Accueil-Paysan.

Notre séjour est aussi l’occasion de découvrir les sites touristiques du pays.

Jeudi 10 décembre, on visite le site de Laongo: nous avons découvert de nombreuses sculptures dont l’interprétation humaniste voire philosophique nous est révélée par le guide. Une représentation de la communication par exemple, équilibre fragile et précaire entre les personnes ….

belier

nouba

A chaque arrêt de nombreux enfants accourent.

enfants

En route pour aller chez Nicolas, nous faisons un arrêt à la mare aux caïmans . Là les chèvres, vaches, oiseaux viennent boire au risque d’être la proie des caïmans qui vivent sur les berges et sont très rapides.

caiman

Nous quittons la « grande » route et Nicolas nous guide: on suit sa mobylette jusqu’à son village. Il nous reçoit où vit sa famille. Avant d’entrer dans la cour, nous passons entre de nombreux greniers à mil, maïs, sorgho, etc… Puis une cour fermée où nous sommes attendus. La famille partage le lieu : une case pour la cuisine en cas de pluie, une pour le couchage des parents, grand-parents, enfants, une pour les hôtes de passage. Il y a aussi l’enclos des vaches, des chèvres, des cochons, les poules qui se perchent dans les arbres à la tombée de la nuit. On assiste à la préparation du repas familial, les épices broyées au pilon pour faire la sauce d’accompagnement du tot.

greniers chez nicolas

La ferme de Nicolas et Elisabeth

Dans la cuisine de Nicolas

Anne-Marie essaye le pilon pour préparer une sauce pour le tot

Retour à Ziniaré à la nuit par les pistes de latérites, une terre rouge.

Journée chargée Vendredi 11 décembre.

Trois visites de fermes qui souhaitent accueillir des touristes en vacances. 3 lieux très différents avec toutefois une constante : 1 accueil toujours très chaleureux, avec des gens souriants, aimables, venant discuter avec nous.

Dans chaque ferme, des personnes parlent le Français dont la plupart des jeunes qui vont à l’école où l’enseignement est bilingue. La langue officielle est le Français. Dans la province de l’oubritenga où nous sommes, la langue la plus parlée est le moré, la langue de l’ethnie majoritaire les Mossis.

Place aux photos des visites, il commence à être tard et les journées sont bien chargées. Nous nous sommes beaucoup déplacés aujourd’hui et la benne du pickup sur les pistes n’est pas très confortable. Mais quel plaisir d’être là !

enfants dans une "concession", un village de la même famille depuis dès générations

La case d'hassami

De retour du forage, le puit.

A bientôt