Depuis hier, nous sommes chez Nicolas Ouedraogo. Nous sommes accueillis dans sa famille comme des princes, cela en est même gênant, nous qui voulons partager leur quotidien de paysan Burkinabé.
Elisabeth, sa femme, nous prépare des repas délicieux à base de pâtes ou de riz. Nous lui avons plusieurs fois dit que nous voulions manger le tô comme eux mais elle semble penser que ce n’est pas assez bien pour nous.
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Au fil de la journée, elle accepte de nous laisser l’aider pour battre le mil, égrainer le mais blanc ou faire la plonge. Il n’ y a pas de courant dans la concession et donc pas de télévision, ni d’Internet. La journée est rythmée par la préparation des repas, aller chercher l’eau, l’oseille au barrage pour faire la sauce, les rires et les pleurs des enfants, la sieste au moment de la forte chaleur de la journée.
Nous dormons dans une case carrée couverte de tôle. La crainte d’avoir trop chaud en pleine nuit était fausse. La porte et la fenêtre ouvertes laissent entrer la fraicheur d’une belle nuit de pleine lune.
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La nuit a été rythmée par les aboiements du chien, les cris des oiseaux nocturnes puis au petit matin, le chant du coq. Dès le lever du soleil, nous étions debout. Pendant 3 heures environ, la chaleur est supportable pour nous. Mais dès midi, nous recherchons l’ombre des rares arbres pour vivre au ralenti jusqu’au soir.
Nous restons dans la famille de Nicolas jusqu’à Lundi pour ensuite aller chez Hassami et sa très grande famille.
A bientôt