Exposition photographique

Bonjour,
nous exposons du 14 mai au 4 juin certaines de nos photos avec un ami au centre de Condat sur Vienne.
La plupart sont des images réalisées sur la ferme ou lors de nos voyages au Burkina Faso.

N’hésitez pas à passer les voir et nous donner votre avis..

Expo au centre quorum de Condat sur Vienne

Visite de nos amis Burkinabés

Nous avons reçu la semaine dernière pendants 6 jours les paysans Burkinabés chez qui nous sommes allés en 2010.
Pour un d’entre eux trois, il s’agissait de la première visite en france… Les deux autres étaient déjà venus une fois.
Que de découvertes !

Ils sont venus dans le cadre des rencontres internationales de la fédération Accueil-Paysan.

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Nos bonnes adresses au Burkina faso

Nos cinq semaines en Afrique sont terminées. Nous repartons avec encore  plein d’images, de sons, d’odeurs, de rires dans la tête.

Nous repartons aussi avec la certitude de revenir dans un avenir proche. Revenir pour accompagner des projets, essayer de participer à l’effort de cette population gentille et courageuse.

Vous aussi, n’hésitez pas à venir découvrir ce pays, vous ne serez pas déçus !

Tout au long de notre périple, nous avons mangé, dormi au plus proche des Burkinabés. Voici nos bonnes adresses où vous serez accueillis les bras ouverts.

Dans la province de l’Oubritenga, proche de Ouagadougou.

Chez Nicolas Ouedraogo, village de Linnoghim, commune de Nagreongo. En partant de Ouaga, prendre le goudron direction Fada, N’Gourma. Certains bus de la compagnie TSR ( gare routière près de la gare de Sitrarail) passent par Nagréongo. Préciser au chauffeur ou au convoyeur que vous voulez descendre à Linnoghim. La cour de Nicolas, Élisabeth et leurs enfants est à 300 mètres du goudron, accessible à pied. Vous serez hébergé dans une petite case carrée dans la cour de la famille et partagerez vos repas avec Nicolas.

La Famille de Nicolas
Pour en savoir plus, lisez notre article sur notre séjour chez eux. Pour joindre Nicolas et préparer votre arrivée, vous pouvez lui téléphoner depuis la France au 226.78.90.67.79 ou lui adresser un SMS au même numéro.

Dans la famille Koanda au village de Pighim, commune de Dapélogo. Pour y aller depuis Ouagadougou, prendre le bus TSR ( même gare routière que pour chez Nicolas) en direction de Kongoussi jusqu’à Dapelogo. Descendre au niveau du marché de Dapelogo. Assami et son frère Malik viendront vous cherchez à moto pour effectuer les derniers kilomètres de piste qui conduisent chez eux.

Une concession familiale
Vous serez accueillis dans une concession familiale qui regroupe depuis trois ou quatre générations les enfants de la famille Koanda. Un espace d’accueil neuf, avec trois chambres, douches au bol et latrines est aménagé pour les hôtes de passage.

Seny

Toute la famille participe à l’accueil, Les anciens vous souhaitent la bienvenue, les femmes partagent leurs tâches quotidiennes, les enfants sont curieux et respectueux. Pour contacter Assami ou Malik depuis la France : Assami : 226.74.10.15.29 ou Malik 226.76.34.09.00.

A Ziniaré, entre Nagreongo et Dapelogo, vous trouverez le maquis de Paul, le restaurant mobile. Pas cher, propre, très sympathique, vous pourrez y manger des plats burkinabés et des plats européens en particulier de succulentes salades. Paul se mobilisera pour rendre votre séjour agréable, faciliter vos déplacements, trouvez un hébergement à Ziniaré, vous donner des conseils judicieux. Pour contacter Paul : 226.76.08.62.60. Il est possible mais compliqué de se rendre à Dapelogo depuis Nagreongo en passant par Ziniaré ( ou réciproquement). Toutefois, il y a une piste (voie rouge) entre Ziniaré et Dapelogo et pas de bus organisé. Entre Nagreongo et Ziniaré, la route est goudronnée. Mais, il n’existe pas non plus de bus. Il faut voir avec vos accueillants, Nicolas ou Assami, ils vous aideront à faire les déplacements, peut-être vous trouver un « 2 roues ». Pensez à payer le carburant et une participation pour la moto.

A Bobo-Dioulasso

Nous avons dormi dans un hébergement de trois chambres, géré par l’association KAFULI. Chambres et sanitaires impeccables, accueil burkinabé comme toujours de qualité.
gite-Kafuli
Kafuli est une association d’aide à l’éducation, de développement des quartiers et de soutien social. Le président de l’association, Monsieur Seydou Ganou et le permanent de l’association, Monsieur Hervé Lalba, sont venus nous chercher à la descente du car TCV en provenance de Ouagadougou. Pour contacter l’association : le site internet www.kafuli.org et l’email : kafuli.bobo@gmail.com. Le président peut être joint à l’adresse : ganouseydou@yahou.fr et le permanent à hervegaby@qmail.com.

Dans la province des Hauts Bassins

Il ne faut pas manquer l’accueil de Nicodème Traoré et de sa famille. Nicodème est un accueillant paysan depuis 2005, le premier au Burkina Faso, membre du réseau Accueil Paysan.
Il est situé dans le village de Wempéa 2 dans la commune de Toussiana. Pour y aller, il faut prendre le bus à Bobo-Dioulasso en direction de Banfora et descendre à Toussiana au petit marché. Plusieurs compagnies proposent le trajet. Nous avons voyagé avec TCV au départ de Bobo. Bien préciser au chauffeur que vous descendez à Toussiana (si possible au petit marché) sinon vous terminerez à Banfora, 30 kms plus loin. Nicodème viendra vous cherchez en moto pour rejoindre Wempéa 2. Il dispose de deux grandes cases carrées pour l’accueil, de douches et latrines. Les repas sont préparés par Léa ou Rosalie, ses deux femmes et pris en famille. Prévoir de rester plusieurs jours, il y a tant à découvrir ! ( voir nos articles…).
Pour contacter Nicodème : 226. 76.60.75.10 ou par email : traore_sinti@yahoo.fr

La famille de Nicodeme

La famille de Nicodeme

Nous avons beaucoup plus apprécié les campagnes et les villages que la ville. Les gens sont plus calmes, accueillants, l’ambiance plus détendue. En ville et en particulier à Bobo, nous sommes en permanence sollicités pour acheter quelque chose, payer pour visiter avec de faux guides. Les courses de taxi, normalement entre 250 et 300 Francs cfa, nous sont proposées régulièrement au double. Visiter un marché attire rapidement des personnes, des « rabatteurs » qui proposent de bonnes « affaires » et négocie pour vous en Moré ou en Dioula un prix toujours à la hausse. Rien de tout cela en campagne. Nous avons toujours été merveilleusement accueillis, nous souhaitant la bonne arrivée et avec le souci de notre santé et de notre confort… Éviter les villes !

Cascades de Banfora et lac de Tengrela

Toussiana, la commune de Nicodème et sa famille est proche de Banfora, lieu touristique du Burkina Faso.

Nous sommes partis de bonne heure un samedi matin pour aller visiter le lac de Tengrela et ses hippopotames puis faire un tour aux fameuses cascades de Banforra. Une expédition de plus de 90 kms en deux-roues. La veille au soir, nous avons emprunté un cyclomoteur Peugeot à un ami de Nicodème.
[simage=454,320,y,center] Nous disposons donc de trois « deux roues » pour 5 adultes.

Arrivés vers midi à Banfora, après une crevaison et une panne d’essence, nous partons au marché acheter le pique-nique. Banfora est une ville plus grande que Toussiana, plus touristique. Les hôtels pour touristes avec piscine côtoient les petits commerces « informels », réparateur de deux roues, vendeurs de cartes téléphones, tailleurs…

Le lac de Tengrela que nous atteignons 30 minutes plus tard après un parcours sur une voie rouge en tôle ondulée est une grande retenue d’eau naturelle où vivent plusieurs familles d’hippopotames.
[simage=450,320,y,center] Nous décidons de louer une barque pour nous rapprocher d’une famille réputée calme. Nous restons à distance raisonnable toutefois.
[simage=453,320,y,center] Des jeunes accompagnent les adultes et les femelles peuvent être menaçantes.

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Au retour, notre piroguier nous fait traverser une grande étendue de nénuphars en fleur et tressent deux colliers pour les dames.

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Un moment sympa quoique très touristique car le sachet d’eau y est deux fois plus cher qu’ailleurs ( 100 Fcfa au lieu de 50 le 1/2 litre).

Nous continuons vers les cascades en traversant une vaste zone irriguée consacrée à la culture du riz. Comme souvent, le travail au champ est collectif. De grands groupes piquent ensemble les jeunes plants, les pieds dans l’eau sous un soleil de plomb.

Arrivés aux cascades, avant de monter la colline pour les voir, nous mangeons sous des manguiers presque centenaires. Puis une courte ascension nous conduit aux cascades . Des vasques naturelles occupent différents étages.
[simage=451,320,y,center] Nous ne résistons pas au plaisir de nous baigner. Un vrai bonheur après les chaleurs de la route et de la marche.

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Fin de journée et il faut penser au retour à Wempéa 2, le village de Nicodème. Nous traversons des champs de canne à sucre à perte de vue, roulant sur des pistes recouvertes de mélasse pour les durcir. L’odeur sucrée finit par être écœurante.Deux crevaisons plus tard , nous sommes à la maison de nuit, fatigués mais heureux.

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Passants au Burkina Faso

Bonjour,
Voila, nous sommes de retour en France mais la tête est encore en grande partie au Burkina faso, restée auprès de la simplicité et de la gentillesse des habitants.
Nous commençons à trier les nombreuses photos de notre voyage, entre deux préparatifs d’accueil sur notre ferme.
Je vous propose une mini-série de photo de passants, prise au téléobjectif depuis l’ombre d’un bar par une très chaude après-midi.
N’hésitez pas à laisser des commentaires…

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Une semaine chez Nicodème en Pays Toussian

Nous revenons d’une semaine à Toussiana, près de Banfora au Sud-Ouest du pays.
Une semaine magique dans la famille de Nicodème à partager repas, fêtes, marchés, cueillette… Partage et échanges au rythme de la vie quotidienne d’une famille de paysans à WEMPEA 2, petit village de la commune.
Pour découvrir la région des Hauts Bassins et la commune de Toussiana, Nicodème qui est adjoint au maire, nous a guidé dans ses champs d’anacardiers, aux jardins, au marché du dimanche…
Nous avons récolté des pommes et noix de cajou. Les pommes sont très juteuses et sucrées, délicieuses en confiture. La noix est fixée à la base de la pomme, nous devons les séparer au moment de la récolte.
[simage=439,320,y,center] Pour les déplacements sur les pistes, loin du « goudron », Nicodème nous propose des 2 roues, à 3 sur la moto et 2 sur un scooter… Nos « normes » sont bien loin! On arrive toujours à bon port quelques soient les aléas (3 crevaisons le même jour) ,
[simage=435,320,y,center] Dans la cour de Nicodème, les enfants participent à tous les petits travaux. Ils se rassemblent au moment des repas. Ici, gouter autour du to.
[simage=436,320,y,center] Nicodème est un papa attentif à tous, un moment avec la petite dernière, Jeneba.
[simage=437,320,y,center] Les préparations culinaires sont souvent longues. Pour préparer le sumbala, graines de Néré cuites et séchées, plusieurs heures de cuisson sont nécessaires. Il faut alimenter le feu, Nelly veille …
[simage=438,320,y,center] Ces instants et les images correspondantes ne sont qu’un bref aperçu de ce que Nicodème propose à ses hotes. Il nous fait partager la vie quotidienne de sa famille, visiter sa région, dans une ambiance très chaleureuse et conviviale. Quand on doit partir en fin de séjour, l’envie est de revenir plus tard.! On a de nouveaux amis à Wempéa 2.
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Se déplacer au Burkina Faso

En ville
Se déplacer au Burkina est assez simple en ville. A Ouaga, ou Bobo on peut utiliser les taxis. Les taxis « officiels » sont verts. Pour devenir taxi-man il suffit d’avoir une voiture a disposition et circuler dans la ville. Les « blancs »( les occidentaux) sont repérés par les taxis qui nous klaxonnent pour nous offrir de nous transporter… Le prix de la course est par personne et on peut se retrouver 4 sur une banquette arrière de Renault 12 par exemple. Si la place près du chauffeur est libre, mieux vaut la prendre! Le taxi prend en charge les bagages mais aussi les vélos. On a voyagé avec deux femmes allant au marché avec leur vélo (2 vélos dans le coffre). Le prix de la course doit être négocié avant de monter. Certains nous proposent des prix très hauts. Il faut se renseigner auprès des autochtones, avant. Il existe des réseaux de bus, en ville, mais les horaires sont « africains ». La ville de Ouaga est très étendue (extension horizontale: peu d’immeubles ou d’étages) aussi les ouagalais ont besoin d’utiliser les taxis.
Un taxi-man qui n’a pas de véhicule nous explique. Il fait le travail et doit donner au propriétaire de la voiture 8000 CFA par jour, quelque soit la recette! Il paie le carburant qui est au même prix qu’en France. (700 CFA/litre)
[simage=198,320,y,center] Pour changer de région
De nombreuses compagnies de transport voyageurs et marchandises existent.
Les plus sérieuses proposent un siège confortable par personne et chargent les marchandises ou bagages correctement.C’est le cas de Rakieta ou TCV par exemple. D’autres sont plus « aléatoires ».
[simage=209,320,y,center] Les voyageurs, bagages et marchandises s’entassent en chargements improbables et hasardeux, dans des véhicules dont l’état est douteux voire « gaté ».
Les accidents sont réguliers. Il n’y a pas de réseau ferré pour voyager. Les Bus « grandes lignes » desservent les villes sur les grands axes,(avec goudron) le plus souvent partant de OUAGA.

Pour aller dans la brousse, joindre les villages loin du goudron

Si le village que l’on veut visiter est loin d’un grand axe, la location d’un véhicule 4X4 ou d’un « 2 roues » s’impose. Les locations de voiture, 4X4 ou pas, se font avec chauffeur, et ont un coût élevé. Il y a des taxi-brousse (choisir celui dans lequel on monte…)
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La location d’un petit scooter ou petite moto pour se déplacer est le moins cher. C’est pratique sur les pistes de latérite et très convivial. Tout le monde nous salue, nous nous arrêtons fréquemment pour parler, demander le chemin. Le « 2 roues » est une option facile pour 2 personnes. A trois sur le même engin, c’est plus fun!
[simage=435,320,y,center] Pour aller chez les paysans, nous leur téléphonons et ils viennent à notre rencontre en scooter ou mobylette, pour les derniers kms.
De toute façon, « il n’y a pas de problème »!!!

Anne-Marie.

Les enfants burkinabés

Les jeunes enfants sont pris en charge de façon collective par toutes les générations.
[simage=398,320,y,center] Contrairement a nos enfants qu’on laisse dans un siège, un couffin ou autre poussette, les petits enfants africains sont toujours en contact étroit avec une personne. Ils sont constamment portés par leur mère, sœur, grand-mère, tante, voisine, etc… Le bébé passe ainsi de bras en bras, du dos de la maman a son sein. les mères allaitent et peuvent donner la tétée à plusieurs enfants, la solidarité parait normale.
[simage=399,320,y,center] Les enfants bénéficient ainsi pendant la petite enfance de contact humains varies et constants. Ceci est peut-être une raison de la simplicité des relations humaines et de la convivialité ici. Bien sur ce fonctionnement est une contrainte pour la mère mais on constate une implication de tous, hommes, femmes et enfants dans la prise en charge des plus jeunes.
[simage=403,320,y,center] A la messe par exemple, les bébés passent des bras de leur grand-mère au dos de la sœur ou ils s’endorment; puis la tante prend le relais après avoir confié son propre bébé à une autre personne proche, qui le redonne à la maman pour une tétée… La préoccupation est le bien-être des plus jeunes et plus fragiles.
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Dapélogo, une commune au Burkina Faso

Comme lors de notre premier voyage en Oubritenga, fin 2009, nous avons rendu visite aux paysans de PIGHIM, concession KOANDA, commune de Dapélogo.
Nous y arrivons en fin de journée pour rester 3 jours. Les « vieux » nous sont présentés et nous accueillent. Hassami qui est le réfèrent de la concession pour Accueil-paysan, nous accompagne et nous guide avec Malik, son frère, pour découvrir sa commune. Hassami est conseiller municipal, implique dans le développement local d’associations de paysans.
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On visite ainsi la mairie et la bibliothèque proche, l’école maternelle, les centres d’alphabétisation, les marchés…
[simage=389,320,y,center] La bibliothèque a été créée en 2007 et accueille enfants et adultes. Elle est tenue par un instituteur du village. Les livres sont pour la plupart donnes par des ONG, des visiteurs « blancs », des communes françaises en lien par jumelage. Dapélogo est jumelée avec Loudun (86 – France)
La commune est très étendue et regroupe de nombreux villages, comptant 35000 habitants au total. Le budget total de Dapélogo est de 115 millions de CFA (soit moins de 200 000 euros) pour assurer l’éducation, les soins, qui sont prioritaires, l’état civil, etc… Aussi les aides des coopérations de nombreux pays, francophones ou pas, sont essentielles pour aider au développement. On trouve des forages financés par la Chine, la région Limousin, plusieurs écoles primaires financées par la région Limousin, des aides de Suisse, Canada, Belgique,etc.
Les centres d’alphabétisation accueillent les femmes ou jeunes filles qui n’ont pas eu la chance d’être scolarisées.
[simage=384,320,y,center] L’enseignement est fait en Moré. Les garçons sont généralement plus scolarises que les filles. La situation évolue, à l’école maternelle ou enseigne Evelyne, la deuxième femme de Hassami, des filles et des garçons ont, des trois ans, des activités d’éveil, de préparation a la lecture et l’écriture.
[simage=395,320,y,center] Pour améliorer la sante il y a des campagnes de vaccination. Dans la concession de Hassami (famille KOANDA) la prochaine vaccination qui est obligatoire, contre la poliomyélite va concerner les 85 enfants de moins de 5 ans. Les services de soins viennent sur place pour vacciner.
Le centre des soins le plus proche de la concession est à Tamporin (5/6 kms). S’il y a besoin de soins ou de médicaments, il faut faire plusieurs kms et tout le monde n’a pas de « 2 roues »…
Les mairies qui ont été créées en 2005, ont un rôle important dans les choix de développement et tiennent compte des besoins

Animaux sauvages

Au détour de nos pérégrinations, voici quelques animaux que nous avons pu observer.
Les vautours sont nombreux a Ziniaré, les déchets de toute sorte ne manquent pas.
[simage=425,320,y,center] [simage=424,320,y,center] Des lézards variés courent le long des murets.
[simage=420,320,y,center] Les lions sont très rares maintenant… Nous n’avons pas craint d’être mangés, même auprès du crocodile!
[simage=430,320,y,center] [simage=428,320,y,center] Les autruches, ici comme ailleurs mangent n’importe quoi.
[simage=422,320,y,center] Mesdames les tortues se sont réunies pour partager un repas.
[simage=431,320,y,center] [simage=429,320,y,center] Quelques dromadaires servent au transport de marchandises et de personnes, pour aller au marche.
[simage=423,320,y,center] Les plus grandes, ce sont les girafes: j’ai l’impression d’être très petite.
[simage=421,320,y,center] Et cet œil, à qui est-il? A vous de nous le dire par un commentaire sur le blog…
[simage=426,320,y,center] Et comme en Limousin, de nombreuses bêtes à cornes, mais bien différentes des vaches limousines. Celles-ci sont plus élégantes.
[simage=432,320,y,center] Nous n’avons pas pris la photo d’un boa endormi!!!
A plus tard pour d’autres aventures.
Anne-Marie et Eric

Culture et commerce

Samedi, nous sommes allés au barrage de Ziga avec Nicolas.
Nous avons loué un petit scooter pour nous déplacer. C’est pratique sur les pistes de latérite et très convivial. Tout le monde nous salue, nous nous arrêtons fréquemment pour parler, regarder les cultures.
[simage=396,320,y,center] Le barrage est une très grande retenue d’eau de pluie autour de laquelle les paysans cultivent des oignons, de l’oseille, des tomates. Ce sont essentiellement des plantes destinées à la commercialisation.
[simage=184,320,y,center] Chaque famille exploite une ou plusieurs parcelles. Les plus aisées utilisent des motopompes pour irriguer leur terre. Chaque petite planche de légumes est entourée d’une petite digue de terre destinée à retenir l’eau. Des canaux courent entre les planches, permettant, par un jeu de micro barrages en terre, d’inonder les cultures successivement.

Au fur et à mesure de la baisse de l’eau du barrage, les terres mises en culture se déplacent. Les plus éloignées sont abandonnées au profit des terres libérées par l’eau.
[simage=197,320,y,center] Toute la famille travaille aux champs. Elle y passe souvent la journée se reposant aux heures les plus chaudes sous les quelques manguiers ou autres nimiers.

Au retour du barrage, sous un soleil de plomb, nous nous arrêtons à la boutique de Nicolas au bord du goudron. Il y vend de l’épicerie, des boissons fraiches grâce au frigo à gaz, de l’essence en bouteille d’un litre. IL nous explique qu’il a commencé sa boutique avec un bidon d’essence de 20 litres d’essence acheté grâce à une très bonne vente de sa récolte de riz. 3 semaine plus tard, le bidon était vide, il a pu en racheté un autre et ainsi de suite. Puis il a proposé quelques produits d’épicerie puis un peu de boisson.
Il a construit un petit bâtiment, bientôt avec un hangar (abri en paille contre le soleil et la chaleur). Ce qu’il nous montre aujourd’hui est le fruit de 20 ans de travail et de développement. Chaque sou économisé est réinvesti.
[simage=174,320,y,center] Maintenant, il souhaite trouver quelqu’un qui proposerait une vente de viande grillée devant sa boutique pour développer sa vente de boisson.

A bientôt.

Chez Nicolas Ouedraogo

Depuis hier, nous sommes chez Nicolas Ouedraogo. Nous sommes accueillis dans sa famille comme des princes, cela en est même gênant, nous qui voulons partager leur quotidien de paysan Burkinabé.

Elisabeth, sa femme, nous prépare des repas délicieux à base de pâtes ou de riz. Nous lui avons plusieurs fois dit que nous voulions manger le tô comme eux mais elle semble penser que ce n’est pas assez bien pour nous.
[simage=380,320,y,center] Au fil de la journée, elle accepte de nous laisser l’aider pour battre le mil, égrainer le mais blanc ou faire la plonge. Il n’ y a pas de courant dans la concession et donc pas de télévision, ni d’Internet. La journée est rythmée par la préparation des repas, aller chercher l’eau, l’oseille au barrage pour faire la sauce, les rires et les pleurs des enfants, la sieste au moment de la forte chaleur de la journée.

Nous dormons dans une case carrée couverte de tôle. La crainte d’avoir trop chaud en pleine nuit était fausse. La porte et la fenêtre ouvertes laissent entrer la fraicheur d’une belle nuit de pleine lune.
[simage=381,320,y,center] La nuit a été rythmée par les aboiements du chien, les cris des oiseaux nocturnes puis au petit matin, le chant du coq. Dès le lever du soleil, nous étions debout. Pendant 3 heures environ, la chaleur est supportable pour nous. Mais dès midi, nous recherchons l’ombre des rares arbres pour vivre au ralenti jusqu’au soir.

Nous restons dans la famille de Nicolas jusqu’à Lundi pour ensuite aller chez Hassami et sa très grande famille.

A bientôt

Faire du modélisme et sauver des vies au BURKINA

Comment motiver les jeunes adultes en bonne santé à donner leur sang ?
Le Dr NIEBE, travaillant au CNTS (centre national de Transfusion sanguine), à Ouagadougou, souhaite mettre en place une activité d’aéromodélisme pour les jeunes de la région. Cette activité serait la porte d’entrée à des actions de sensibilisation sanitaire, en particulier pour motiver les jeunes à donner leur sang.
Le don de sang au Burkina comme en France est un acte volontaire et bénévole; ainsi les malades bénéficient de transfusions gratuites. Au Burkina, le traitement du paludisme qui concerne une grande proportion de la population, et nécessite souvent des transfusions de sang. Le besoin est, de ce fait, important et les ressources et moyens de stockage sont limités.
Ici, il y a un manque quasi permanent de sang pendant les vacances scolaires, car les campagnes de dons sont organisées surtout vis à vis des lycéens ou étudians. Etant formateur en aéromodélisme, Eric a été contacté pour former des formateurs au Burkina. L’idée est d’ouvrir des lieux d’activité aéromodéliste où l’information et la sensibilisation au don de sang, mais aussi la prévention VIH, et d’autres mesures d’éducation sanitaire, seraient régulières.
Nous profitons de nos vacances, pour participer à ce projet.
Vous qui lisez ce message, pensez aux vies qui ne seront sauvées que par une transfusion sanguine. Des enfants, des femmes et des hommes doivent la vie aux volontaires bénévoles qui acceptent ce geste simple et tellement essentiel de solidarité.

Vacances

Nous repartons un mois au Burkina Faso pour un partenariat éducatif avec un médecin du centre de transfusion sanguine de Ouagadougou et un peu de tourisme.
Nous retournons passer quelques jours chez des paysans Burkinabés de Toussiana pour assister à la récolte de noix de cajou, découvrir le lac de tengrela, visiter Bobodouliasso…

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Nous posterons de temps en temps des infos sur le blog pour vous donnez des nouvelles et vous montrez les beautés de ce pays et la gentillesse des habitants qui nous ont enchantés en 2009.

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Pour revenir à la ferme et son activité d’accueil, nous sommes pratiquement complets pour la saison d’accueil 2011. Les familles ou groupes désireux de réserver doivent nous contacter au plus vite.

Comme nous serons difficilement joignables du 10 février au 15 mars, nous avons organisé une permanence régulière pour suivre les contacts. Sandrine vous recontactera et répondra à vos demandes. Merci de privilégier les contacts par e.mail.
Notre plus jeune fils sera présent pour s’occuper de la ferme et des animaux.

A bientôt

PS : si vous aimez les récits de voyage, lisez le blog de copains en séjours au long court en Amérique du Sud : l’arbre à noix. Nicolas a travaillé avec nous comme animateur il y a … longtemps déjà!

Recettes Burkina

Ma version d’une recette du Burkina Faso
Un des plats traditionnels, le tô est la base de l’alimentation en brousse. Il se prépare avec de nombreuses céréales ou du manioc, suivant les régions. Les sauces d’accompagnement varient suivant les régions, arachides, noix de cajou, choux, oseille…
[simage=682,400,y,center] Pour 4 à 6 personnes
Ingrédients
• 500 g semoule fine de maïs (polenta)
• 600 g viande ( poulet, porc, boeuf, agneau) coupée en cubes 3 cm env
• 3 c. à soupe pâte d’arachides
• 1 morceau gingembre pelé , à défaut gingembre en poudre
• 1 piment
• 2 tomates
• 2 oignons coupés en rondelles
• basilic
• sel
Portez à ébullition 1,5 l. d’eau. Réservez le quart, au chaud.

Versez la polenta en pluie, ajouter une pincée de sel. Remuez pour éviter les grumeaux. Couvrez, laissez bouillir 1 mn et retirez du feu.
Remuez à la spatule. Ajoutez un verre d’eau chaude. Remettez sur le feu. Laissez reprendre la cuisson. Remuez. Selon que cette pâte paraît trop sèche, ajoutez peu à peu le reste d’eau chaude. A la fin de la cuisson, verser dans un plat creux. Laisser tiédir.

Formez des boulettes avec les mains, mouillées d’eau froide. Réservez dans un plat couvert, au four tiède jusqu’au moment de servir.

Dans une poêle, faites revenir dans un corps gras les oignons. Les réserver. Faire revenir, la viande, puis le gingembre, les tomates concassées. Rajouter les oignons. Mouillez d’eau et laissez 30 mn à feu moyen.
Ajoutez la pâte d’arachide préalablement diluée dans un peu d’eau, le piment. Faire mijoter 20 mn.
Rectifiez l’assaisonnement.
Parsemez de feuilles de basilic.

Servez avec les boulettes en accompagnement.