Comme dans toute ferme nous vivons au rythme des saisons. Malgré le réchauffement climatique annoncé, l’été est bien court en Limousin.
Pour nous dernière gelée matinale de printemps le 20 juin! Il était temps car sinon c’était même l’été et la première avant l’automne le 31 août… Difficile dans ces conditions de cultiver des légumes en plein champ. Seuls les concombres de la serre ont résisté aux petits matins très frais de cette fin d’été.
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Les potimarons, courgettes et concombres de plein champ ont gelé le 31 août et leurs feuilles ont l’air bien tristes!
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Il faut encore de belles journées ensoleillées pour faire murir toutes ces tomates.
Sinon nous aurons des confitures de tomates vertes pour l’hiver.
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Pourtant il peut faire 30° l’après-midi après une gelée matinale.
Heureusement d’autres légumes supportent bien les écarts de températures. Poireaux, choux, navets, carottes peuvent résister et même bien pousser.
Une seule betterave rouge a suffi pour préparer un hors d’oeuvre pour 15 personnes à midi.
A nous donc de privilégier les légumes et fruits adaptés aux conditions climatiques de notre région.
Étiquette : potager
Potager
Nous avons quelques jours devant nous sans accueil, à part un groupe de randonneurs qui passe la nuit de samedi à dimanche dans notre gîte de groupe.
Nous allons en profiter pour travailler dans le potager.
J’ai déjà repiqué des poireaux et planté des pommes de terre. Et Anne-Marie a planté des oignons hier avant l’orage.
Nous travaillons la terre que nous avons paillée tout l’hiver et c’est un vrai plaisir. Elle est légère avec beaucoup de vers de terre. Il suffit d’écarter le paillage et de gratter légèrement la surface pour semer ou planter les légumes.
Au programme d’aujourd’hui : tomates, radis, choux et salades.
Paillage
Préparation du terrain en vue du potager de ce printemps.
En plus d’étendre, en fine couche, la litière des animaux, j’ai rajouté sur une partie du futur potager de la paille fraiche.
Cette couche de paille a beaucoup d’avantages : maintien de l’humidité, gêne la pousse de l’herbe, développement de l’humus… Elle nous évitera aussi d’avoir à trop travailler la terre en labourant par exemple.
J’ai aussi étalé le compost mis en octobre. En grattant simplement avec une fourche, en plusieurs endroit, j’ai constaté la présence en grand nombre de vers de terre, signe que notre terre vie !
Vivement le printemps.
Eric